Introduction science politique L1
Par Andrea • 1 Novembre 2017 • 1 083 Mots (5 Pages) • 941 Vues
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Marx donne un parfait exemple dans son ouvrage « le 18 Brumaire de Louis Bonaparte », il analyse les luttes politiques, s’aperçoit que deux courants s’affrontent, celui de la montagne (républicains, valeurs démocratiques) et de l’autre coté les royalistes (le parti de l’ordre). Karl Marx étudie de plus près ce second groupe, il découvre que ce courant n’est pas unis, apparemment un courant légitimiste de la famille des Bourbons (tradition) et les Orléanistes qui se reconnaissent dans une autre lignée, comme Louis Philippe; ce qu’il observe c’est que leur affront est politique par rapport à la royauté avec deux prétendants au pouvoir. C’est ainsi que les acteurs de combat se veulent être. Marx développe cette critique en s’interrogeant sur ces personnes d’un angle social, propriétés sociales (qui sont-ils?) il s’aperçoit que derrière ces factions, on a aussi des groupes sociaux économiques extrêmement contrastés, il interroge les fondements sociaux. Il montre que les Bourbons, leur force : propriété foncière, aristocratie qui détient des terres, châteaux.
Au contraire les Orléanistes se recrutent dans d’autres branches (commerce, finance) véritable élite capitaliste, cet ingrédient compte pour expliquer l’antagoniste politique.
Par exemple, le libre-échange doit certainement diviser ces deux camps, les Bourbons seraient pour afin d’assoir leur puissance économique mais les Orléanistes contre pour limiter la concurrence.
Ce qui guide aussi souvent la science politique, c’est le questionnement, signifie qu’il faut avoir des hypothèses. Ne pas se contenter de refuser mais mettre en place des hypothèses. Pour répondre à ces questions, et ainsi, éclairer différemment il faut faire des recherches.
Goffman analyse les asiles psychiatriques, ces lieux d’enfermement qu’impliquent-ils? enquête/hypothèses pour répondre à son questionnement. Comportement des internes, ce qui se passe dehors, le problème ne serait pas de guérir mais de moins subir cette incarcération?
B. Techniques de collecte de l’information
Le vote, objet phare, la science politique s’est beaucoup développé pour expliquer le vote.
Des travaux sont présents comme l’enquête d’opinion, le sondage mais aussi des enquêtes plus minutieuses sur du social, une classification des individus. On cherche à relier les choix à des trajectoires, à des contraintes sociaux démographiques. A partir d’archives certains ont comparés ces résultats à ceux d’antan.
III. Les objets d’investigations
A. Le débat science de l’état
La science politique est la science de l’état pour un bon nombre de personnes comme Marcel Prélot. Le contraire de ce courant se développe, c’est celui de Maurice Du Verger, et Raymond Arrol, pour eux c’est la science de ses leaders (conflit 1950), ces deux derniers sont plus influencés par leurs homologues anglo-saxons. Plus concentrés sur les leaders d’opinions, les politiques publiques. Du Verger dit « l’objet de la science politique ne soulève pas de grande liberté : c’est la science de la liberté, des gouvernants, du pouvoir » , l’état est pour eux central, c’est vers eux qu’il faut tourner l’attention. Mais l’état appartient parfois à des groupes de personnes (militaires, syndicats, lobbys). Il ne faut pas isoler cet état de son environnement, d’autres chants avec qui il est en relation. Approche différente. La seconde thèse est le défaut inverse, seulement les rapports de force comptent mais, la politique se déploie dans le cadre de règles avec des structures.
La science politique est aujourd’hui consciente qu’il faut s’intéresser aux institutions sans oublier les acteurs.
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