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Sciences politiques.

Par   •  17 Avril 2018  •  8 283 Mots (34 Pages)  •  660 Vues

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L’utilisation de méthodes spécifiques et rigoureuses, comme toute science la science politique est fondée sur des hypothèses, et vont utiliser des méthodes pour détailler leurs infos et prouver un certain nombre d’éléments. Quatre types de méthodes sont dominants :

- les statistiques et les sondages : analyse quantitative analyse beaucoup développée aux USA pendant les 50’s. Ce ne sont pas des sondages prédictifs du vote, matériel statistiques utilisés. Dégage des régularités explicatives dans la compréhension des phénomènes politiques, permettent d’établir des corrélations statistique qui n’implique pas forcément une relation de causalité.

- L’entretien, on va réaliser des entretiens. C’est un outil important des analyses, ils peuvent être directifs ou non-directifs et permettent dans une approche compréhensive de reconstituer le sens que les acteurs donnent à leurs actions, mais aussi de reconstituer leur trajectoire sociale et d’objectiver leur système de valeurs et de représentations.

- L’observation directe, qui est valorisée en science politique et peut amener de comparer le politiste à un ethnologue, c’est donc un ethnologue qui observe de pratiques. La politique est un univers de pratiques, le politiste cherche à observer les individus dans leur environnement et à observer les interactions dans lesquelles les individus sont pris.

Tournant ethnographique de science politique qui favorise l’observation directe.

- Les archives historiques, la science politique est de plus en plus sensible à l’historicité des phénomènes politiques. On ne peut pas comprendre le présent sans faire le détour par le passé. L’objet de la science politique est une construction historique saturée de sens, les institutions politiques contraignent les actions politiques ou des dirigeants, qui sont le produit d’une histoire qu’il faut comprendre.

3) La science politique et la sociologie politique

La science politique est assez diverse, tout le monde ne partage pas les mêmes orientations, les mêmes méthodes. Aujourd’hui elle est de plus en plus proche de la sociologie et d’un certain point de vue, c’est de plus en plus une branche de la sociologie. La théorie et pensée politique sont en déclin, mais les approches des politiques publiques se développent de plus en plus, mais également un champ important de la science politique c’est l’analyse des relations internationales.

Emprunte à plusieurs sciences, histoire, psychologie, etc., cela créé de l’interdisciplinarité mais c’est aussi une faiblesse parce que la science politique est mal identifiée académiquement. La sociologie politique a pour ambition de comprendre les phénomènes politiques tels qu’ils sont et non tels qu’ils devraient être en les analysant comme le produit de multiples forces, de stratégies, d’actions et d’acteurs, d’institutions qui ne sont pas forcément orientées vers le même but.

La politique n’est pas une activité complètement rationnelle. Max Weber écrit « Le résultat final de l’&activité politique répond rarement à l’intention primitive de l’acteur », la politique a beaucoup d’effets non-désirés. Décalage entre une décision politique et sa mise en œuvre.

Les travaux de science politique peuvent conduire à une forme de déhanchement des croyances politiques ou démocratiques, elle démontre le décalage entre ce que la démocratie prétend être et ce qu’elle est vraiment. Elle démontre qu’il existe des tendances oligarchiques et élitistes qui travaillent en profondeur la démocratie contemporaine. Mais les conclusions auxquelles la SP parvient peuvent aussi aider les acteurs à mieux comprendre les logiques de dominations qui existent par exemple dans les régimes démocratiques.

Durkheim écrivait : « Nos recherches ne mériteraient pas une heure de peine si elles ne devaient avoir qu’un intérêt spéculatif ». La science politique peut aider à changer la société, armer ceux qui cherchent à la changer, elle peut aussi conduire à réformer le monde social et démocratiser la démocratie.

CHAPITRE 3 : Pouvoir et pouvoir politique

Concept de pouvoir et concept d’Etat. La notion de pouvoir est faussement évidente, et difficile à cerner. Fondée sur des relations de pouvoirs. L’Etat est devenu la forme quasi universelle du pouvoir politique dans le monde mais il y a du pouvoir hors de l’Etat. Il n’est qu’une modalité possible d’organisation du pouvoir. Pouvoir au cœur de la politique tout comme la notion de domination. Robert Dahl définit : « Un système politique est une trame persistante de rapports humains qui impliquent une mesure significative de pouvoirs, de domination, d’autorité », la politique est faite de ces relations.

Max Weber, définit le pouvoir « Comme toutes chances de faire triompher au sein d’une relation sociale sa propre volonté peu importe sur quoi repose cette chance ». On peut avoir du pouvoir mais ne pas parvenir à l’exercer. Une relations de pouvoirs, c’Ets une relations entre personnes. La question de la légitimité. A la différence de la domination, le pouvoir n’implique pas forcément la légitimité ou sa recherche, il peut s’exercer par la force pure. Les relations de pouvoirs sont observables à tous les niveaux de la société, dans l’ensemble de ses champs.

- Les approches plurielles du pouvoir

Notion de pouvoir est très vague et il y a pleins de mots proches de cette notion. Il y a trois approches principales du pouvoir :

- Approche substantialiste : le pouvoir serait une substance, approche schématique, elle conduit à considérer le pouvoir comme une chose qu’on peut posséder, accroître ou perdre.

- Approche institutionnaliste, le pouvoir est identifié à des institutions ou à l’Etat. En démocratie le pouvoir n’appartient pas aux gouvernants, son pouvoir est lié à la position qu’il occupe. Les gouvernants ne possèdent pas le pouvoir en propre dans les démocraties représentatives ils exercent le pouvoir en vertu d’une délégation donnée par les citoyens. Paradoxe du vote, quand quelqu’un voie il exerce son pouvoir mais en même temps il le donne, le délègue. Les dirigeants ne sont que les détenteurs d’un pouvoir provisoire comme les autres. Le pouvoir en démocratie est lié à une fonction, le pouvoir est fragmenté, il y a des pouvoirs, et des pouvoirs en interaction. Trois pouvoirs principaux qui fonctionnent comme autant de contre-pouvoir

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