L’évolution des rapports entre Président et Premier ministre sous la Ve république
Par Raze • 14 Mai 2018 • 1 075 Mots (5 Pages) • 639 Vues
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- Le rééquilibrage des institutions par la cohabitation courte
En période de cohabitation, le 1M ne doit pas tant sa nomination au PDR mais à l’Assemblée Nationale. Il tient sa légitimité de l’assemblée nationale elle-même et non plus du PDR. De ce fait, les rapports de force en période de cohabitation ne s’inversent pas mais se rééquilibrent : le 1M n’est plus subordonnée au PDR, ce qui résulte de l’article 8 de la Constitution.
Les deux premières cohabitations : la première de 1986 à 1988 (avec Mitterand président et Chirac Premier ministre) et la seconde de 1993 à 1995 (Mitterand président et Balladur 1M) se sont déroulés plutôt positivement et on permi l’amtrennace. Les rapports se sont bien déroulés puisque les deux institutions disposent chacune de pouvoirs distincyt et elles ont chacune la possibilité d’empêcher l’autre.
- L’affaiblissement de l’institution présidentielle par la cohabitation quinquennale
La troisième cohabitation début entre 1997 lorsque Chirac décide de dissoudre l’Assemblée Nationale alors qu’il détient la majorité. Mais les élections subséquentes amènent à l’Assemblée Nationale une majorité de gauche. Lionel Jospin est alors nommé 1M et la cohabitation va durer 5 ans. Le 14 juillet 1997, Chirac développe une conception très présidentialiste de son rôle assurant que la constitution donne une « prééminence » et qu’il revient à lui « le dernier mot » sur de multiples sujets. Jospin lui répondit solennellement en conseil des ministres. Pour Schrameck, « la cohabitation fausse l’alternance » et apporte un risque de contradiction majeur, les acteurs consacrent trop d’énergie à se diviser et non à l’intérêt national.
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