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Licence banque - mémoire universitaire

Par   •  21 Avril 2018  •  5 509 Mots (23 Pages)  •  485 Vues

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Les banques compensent ces charges en faisant payer des commissions aux utilisateurs et aux commerçants sur les cartes bancaires. À noter qu’en moyenne, en France une transaction chez un commerçant rapporte aux banques 3 à 5 % de commission.

Ainsi donc, les cartes bancaires ont rapporté aux banques françaises près de 2,7 milliards d’euros.

Face à ces coûts, les titulaires de cartes bancaires trouvent que les frais liés à celles-ci sont trop importants et la plupart du temps peu lisible.

Nous pouvons donc remarquer que les banques appliquent des frais qui ne sont pas en phase avec les attentes des utilisateurs.

C’est la raison pour laquelle de nouveaux acteurs sont apparus afin de proposer une alternative aux moyens de paiement classiques. Nous reviendrons plus en détail, dans la partie II, sur ces acteurs.

- L’environnement des banques est instable

- Le risque systémique

En parcourant quelques articles concernant les banques, j’ai pu constater l’instabilité de celles-ci. En effet, elles sont toutes susceptibles de faire faillite.

Nous pouvons prendre l’exemple de Northern Rock sauvé en 2007, par la banque anglaise, qui a injecté 25 milliards de livres pour empêcher la faillite de la banque.

Northern Rock est spécialisée dans le crédit immobilier, cette banque est à l’époque fortement exposée aux risques du marché des prêts immobiliers liés aux Subprimes. Face à cela, les autres banques ne veulent plus lui prêter de liquidités, ce qui empêche Northern de se refinancer sur le marché interbancaire.

L’action de Northern Rock baisse fortement et les clients alors informés des faiblesses de leurs banques, se précipitent aux guichets pour retirer toutes leurs économies.

Ce phénomène appelé Bank Run, a déjà eu lieu auparavant en Argentine.

L’expression « too big too fail » de Stewart Mc Kinnet, ancien membre du congrès américain en 1984, semble obsolète depuis 2008

Avec la chute de la grande banque Lehmann Brother, les titulaires de compte bancaire prennent conscience de l’impact que pourraient subir leurs avoirs.

Le 15 septembre 2008, la banque d’investissement multinationale se déclare en faillite. C’est la plus importante de l’histoire, elle a contribué à l’amochage de 10 000 milliards de dollars sur les marchés d’actions.

Puis, en 2013, certains titulaires de compte de la banque de Chypre ont vu leurs comptes diminuer.

Suite à la restructuration de la dette grecque le système bancaire Chypriote a été bouleversée et cela a entrainé la ponction des comptes de plus de 100 000 euros à hauteur de 47 %.

Suite à cette crise, la Banque s’est trouvé porte close pendant deux semaines, puis, à la réouverture de celle-ci, les clients se sont rués pour retirer leurs argents.

Nous constatons alors que les comptes des épargnants peuvent être impactés par les faillites des banques.

Mais selon certains économistes français, cela impacterait directement les ménages. En effet, les clients haut de gamme et patrimoniaux des banques bénéficieront de conseils privilégiés pour protéger leurs patrimoines. C’est ainsi que les comptes des entreprises seront ponctionnés, les menant dans une situation de difficulté, ainsi, quelques-unes d’entre elles ne pourront plus payer leurs salariés et ce seront donc les ménages qui subiront l’impact.

- Le risque d’inflation monétaire

Les mécanismes de l’inflation nécessitent d’analyser le rôle de la monnaie. Selon la théorie quantitative de la monnaie, l’inflation s’interprète comme la perte de pouvoir d’achat de la monnaie sur les biens et services.

Contrairement aux Keynésiens, les Monétaristes affirment que l’inflation est un phénomène monétaire, ils considèrent que le stock de monnaie circulant dans l’économie est trop important par rapport à la quantité de bien et de service offert.

Le mécanisme de création de monnaie trouve sa source dans les crédits, lorsqu’une banque fait un prêt à une entreprise, elle crée de la monnaie.

Ainsi, cette entreprise va utiliser les fonds prêtés pour produire ou investir et remboursera son prêt auprès de sa banque, il y a donc à ce moment destruction de monnaie.

Dans ce cas l’entreprise tire des bénéfices de son investissement et la banque gagne de l’argent en percevant des intérêts. La création de monnaie n’aura été que provisoire.

Nous sommes donc dans une situation de croissance économique saine et il n’y a donc pas de risque d’inflation. En effet, l’équivalence entre la quantité de monnaie en circulation et la quantité de bien et services est similaire.

Plaçons-nous cette fois du côté de l’Etat, si le budget d’un Etat est en déficit, il doit s’endetter, c'est-à-dire emmètre des obligations et les vendre. Ainsi, si les épargnants les acquièrent, il n’y a pas de problème. Mais, si l’épargne ne suffit pas, l’Etat doit normalement réduire son déficit.

Mais il existe une autre solution, la banque centrale acquiert directement les emprunts d’Etat. C’est ce que l’on appelle le Quantative Easing, il permet d’injecter de l’argent dans les circuits de l’économie, avec la perspective de la faire repartir.

Donc, pour les banques centrales, le Quantative Easing consiste à créer de la monnaie pour acheter directement des obligations d’Etat sur le marché et non plus pour financer l’activité de prêt des banques, c’est de la pure création monétaire.

Contrairement aux entreprises, l’Etat ne rembourse pas ses emprunts, en effet, sa dette augmente.

Nous avons à ce moment, un risque d’inflation, c’est-à-dire un excès de monnaie par rapport aux biens et services disponibles dans l’économie. Cette inflation peut ensuite basculer en hyperinflation comme en Allemagne en 1923.

La BCE a décidé le 22 janvier 2015, de procéder au Quantative Easing, en effet, elle va acheter des titres de dettes d’Etat à hauteur de 60 milliards d’euros par mois entre mars 2015 et septembre 2016.

Normalement, lorsqu’une banque centrale veut stimuler l’économie, elle prête à court terme plus d’argent

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