Les renaissances du droit romain

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Ainsi les glosateurs utilisent des méthodes identiques a celles des grammairiens en expliquant les textes. Tout d’abord les gloses son orales mais progressivement les glossateurs utiliseront les interlignes pour mettre des explications du chaque terme. Ils ne faisaient pas une analyse globale mais une analyse linéaire.

Après un siècle, Accurse reprend tous les gloses antérieures et les organise tout d’abord dans une seule compilation qui s’appel la « Grande Glose ». Mais cela n’a pas été le seul travail des premiers civilistes car au XIIème siècle se trouve des petits traités synthétiques sur des questions pratiques, comme la procédure d’un procès. Aussi il y a les Sommes qui sont considérés les œuvres les plus importantes qui combine, résume et explique des parties importantes du Corpus Juris Civilis de Justinien.

L’école de Bologne a connu son apogée entre 1230-1240 et progressivement elle va être remplacé par une nouvelle école, celle d’Orléans qui est une école des commentateurs.

B. L’adaptation du droit romain a la réalité

Au XIIIème siècle les français veulent aussi avoir accès au droit romain considéré comme un droit de la sagesse et ainsi ils forment à Orléans une école de droit romain. Les commentateurs ont voulu adapter le droit roman pour faire de ce droit un droit utile a leur époque. Pour cela ils vont passer de l’explication des mots a une synthèse critique en adoptant la démarche thématique : les texte sont utilisés non par l’analyse linéaire mais pour voir quand est ce que ce droit pourrait être applicable. Ils analysaient et comparaient les textes sur une question donnée pour proposer une solution satisfaisante.

Cette méthode qui est appelée la méthode scolastique est inspirée par la redécouverte de la philosophie grecque. Saint Tomas D’Aquin redécouvre la méthode du raisonnement d’Aristote et le raisonnement dialectique qui sont le fondement de ce raisonnement.

Plus tard les Bartolistes ont joué un rôle important dans l’adaptation du droit romain au besoin de la société de leur temps. La renaissance du droit romain a été consacré par sa contribution a la construction d’un droit nouveau à partir de l’adaptation et de la réinterprétation des lois romaines par la doctrine.

L’école de Bologne va tente de renaitre avec une nouvelle méthode à partir de XIVème siècle. Elle va se présenter avec une nouvelle méthode d’utilisation de droit romain. L’humanisme vienne de droit romain, les humanistes sont ceux qui sont à la redécouverte de la culture antique.

II. Les apportes juridiques de la découverte de droit romain

Le droit romain est un héritage européen qui s’a transformé grâce aux écoles de droit romains qui ont renouvelé le droit civil (A) et qui ont récupéré les concepts qui ultérieurement prisent par les juristes du droit romains ont construit le droit européen (B).

A. Le renouveau du droit public

Le point commun que les civilistes médiévaux et ceux romains l’ont c’est qu’ils considèrent que l’état doit s’inscrit dans le temps, qu’il doit être. Ainsi d’ici cule une distinction entre l’état et le Prince. Le prince est vu comme un homme mortel qui a la charge de son royaume pour une duré limité a sa vie.

Ce pour cela que ces pouvoirs peuvent être considères limités.

Les barbiers majeurs qui sont imposées au Prince et qui se retrouve aussi dans le code de Justinien sont les lois. Le prince tient entre ses mains le pouvoir du peuple ce pour cela qu’il a reçu l’appellative du « maitre du monde » mais en réalité c’est le peuple qui le donne ce pouvoir.

Selon Saint Thomas d’Aquin tout le pouvoir vient de dieu par la communauté de peuple. La fonction de roi est vue comme une service d’une personne vers son peuple, comme une attribution qui lui est donne pour une certaine période.

B. Le mélange institutionnel romano germanique

A partir de XIIème siècle, grâce a la redécouverte de droit romain l’ordre du procès a changé. Un mélange s’est formé ente la procédure en principe accusatoire des romains fondé sur une requête mais aussi la forme inquisitoire des procès romaines et la procès coutumière des peuples barbares dirigés souvent après les pratiques religieuses, comme les ordalies ou la magie.

Avec la réapparition du droit romain dans la société médiévale, les procès de type inquisitoire sont remis en place «Il est d’intérêt publique que les crimes graves ne reste pas impunis ». Grace au ce principe les civilistes fonde de nouveau la procédure inquisitoire et mettent les fondements d’une droit pénal public.