La théorie générale des institutions
Par Stella0400 • 21 Novembre 2018 • 21 118 Mots (85 Pages) • 488 Vues
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Machiavel avance sa préférence pour l'Etat qui se présente comme la personne du Prince. «le po est l'art de conserver le pouv». Le prince doit utiliser la force « d'être une bête ». Le SYNISME et LA RAISON D'ETAT. C'est un ouvrage écrit sous une Italie divisée en multiples principautés, d'où son titre : "Le Prince". Aujourd'hui, Le Prince se représenterait sous la personnalité d'un Roi, d'un président, ou même d'un premier ministre.
L'objet de ce traité est d'exposer l'art et la manière de gouverner en jouant habilement des sentiments populaires au moyen d'une politique
J.BODIN: (16eme siècle, français): l'Etat est caractérisé par la souveraineté: « la puissance de donner ou de casser la loi ». Tout Etat est souverain. La forme d'un Etat dépend du nombre de personnes qui détiennent le pouvoir;
-C'est ainsi que lorsque la souveraineté est incarnée en un seul prince (« monos archie ») => 1 Etat monarchique (puisque c'est le gouvernement d'un seul).
-Si seulement élites détiennent le pouvoir => aristocratie (aristos Kratos). Si se sont que quelques personnes => oligarchie.
-Si c'est le peuple (demos kratos) = Un Etat populaire= « popularis ». Un Etat démocratique.
Mais J. BODIN ne s'engage à aucun moment, il reste neutre. La meilleure gouvernance est celle qui a le meilleur résultat. L'important c'est de répondre aux aspirations du peuple.
T.HOBBES: (17eme siècle) = Il reprend la trilogie proposée par j. Bodin afin de nous expliquer ses préférences. Sa préférence va pour l'Etat Monarchique Le gouvernement d'un seul, le pouvoir est au- dessus des individus: « l'Etat est tout, l'individu n'est rien » (Le Léviathan 1651)
Quelle est son argumentation? « l'H est un loup pr L'H » c'est la réalité pr t. Hobbes, l'H a un instinct perturbateur dès sa naissance. T. Hobbes veut imposer la paix entre les H. Il y a un acte à sens publique, les gens vont se résoudre à concéder leur pouvoir à un prince pour qu'il impose la paix. Le Prince doit avoir un pouvoir absolu (dénier de toutes contraintes). Les gens sont de simples sujets du Prince.
GROTIUS et PUFENDORF: l'H n'est pas un loup pour l'H. Pour eux, « l'H est raisonnable » il est pourvue d'une raison => d'une sociabilité naturelle => d'un désir de société. Tout H est censé savoir/sait qu'il ne doit pas, par exemple, voler. Mais dans la pratique, il faut établir l'ordre et la justice dans la société => 1 monarchie. Pour eux, il faut un contrat. L'H parce qu’il est raisonnable, conclut un contrat avec le Prince, en échange le Prince lui assure ses droits naturels (liberté de pensée, la justice, la paix...) Les gens sont censés demander des comptes au Prince.
L'absolutisme défendue par les doctrinaires du droit des gens et de la nature doit être interprété au sens originaire du mot: « absolutus » = libre = 1 pouvoir libre, mais ce pouvoir absolue a un objectif = assurer le bonheur des H. Ces droits naturels s'imposent au Prince.
J.LOCKE: Réaction contre la philosophie de T. Hobbes. Il va d'un point de départ: Quel est la nature de l'H? L'H est 1 être libre. Il ne peut y avoir de rapport d'aliénation ou de subordination entre les H. Chacun est l'égale de tous. Il appel à la résistance contre tout pouvoir tyrannique. La liberté que défend Locke est une liberté raisonnable. La liberté impose aux H de respecter la vie et les biens d'autrui. Le moyen concret = la loi. Elle doit être appliquée, le non-respect de la loi doit être jugé => séparation des pouvoirs. Il faut une loi pour assurer les libertés, il faut un législateur, un applicateur et un juge. => Réguler les relations entre les H. « C'est la loi qui établit les libertés ... ». La loi doit être utile et juste.
Elle doit assurer comme le droit en général, un équilibre entre l'évolution de la société et la stabilité de celle-ci.
« Quand le droit bavarde le citoyen ne lui prête qu'une oreille distraite » P.MASO. Une loi tend à conserver la société et doit être clairement établie et publiée. 1 loi mais pas une loi arbitraire.
Section 3: Le libéralisme po:
- MONTESQUIEU: Défend un ETAT de droit = tout le monde est soumis à la même loi. Un Etat de droit est un état qui accepte d'être limité par le doit et de le respecter. L'Etat est soumis à la loi.
L'Etat légale= soumis à la loi. Montesquieu défend l'idée d'1 Etat légal. Il est un libéral. Pour assurer le bonheur des H : « seul la loi consolide les libertés » et comme j. Locke, il défend une liberté responsable. Ainsi « la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut, mais à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir. » Ne pas être contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir = la liberté. Notre conscience nous dit de faire ce que l'on doit faire. Mais Montesquieu compte sur la loi. Seule la loi doit définir cette liberté responsable. La liberté passe par la loi. « La liberté est le droit de faire tout ce que les lois promettent » L'Etat est une société où il y a des lois. Il est pour une loi juste. La loi doit prendre en considération l'inexpérience démocratique du peuple. La loi doit être inspirée de la volonté, des coutumes, des mœurs... du peuple.
- B.CONSTANT: (Suisse, 19eme siècle) en 1806, il défend l’ETAT MINIMAL: Principes de politique: la liberté qu'il défend est une liberté absolue. L'individu doit disposer de son absolue liberté. L'épanouissement de l'individualisme. L'individualisme passe par l'indépendance et la liberté. L'autorité politique n'a aucun droit sur les individus et encore moins sur la masse populaire. L'Etat ne doit rien faire (qui puisse déranger la liberté, l'épanouissement des indiv) L'Etat doit garantir ces libertés. L'Etat = 1 Etat gendarme (assurer l'ordre et la justice) = 1 Etat minimal. Constant ne fait pas confiance en la loi. Il fait confiance à un texte intouchable = la Constitution (voir document sur le comité constitutionnel sur le site de la prof). Si il faut un texte pour garantir les libertés, c'est la Constitution et non pas la loi. « une constitution est la garantie de la liberté d'un
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