La rémunération des dirigeants sociaux
Par Andrea • 17 Novembre 2018 • 965 Mots (4 Pages) • 542 Vues
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de droit des sociétés relatives à la fixation de la rémunération des dirigeants sociaux et à la divulgation de cette rémunération aux actionnaires. (doc2,)Tout d’abord la loi du 15 mai 2001 qui comptait corriger l’insuffisance des dispositifs antérieurs en rendant effective la transparence en individualisant l’information dispensée aux actionnaires leurs permettant ainsi de prendre connaissance de la totalité des rémunérations et des avantages perçus par les dirigeants.(doc10)La loi LSF du 1 er août 2003, qui a limité cette obligation aux sociétés cotées. (Doc 7 ; 5) ensuite la loi du 26 juillet 2005, « pour la confiance et la modernisation de l’économie » soumet les engagements financiers liés à la cessation de fonction des dirigeants sociaux au régime des conventions réglementées « notamment l’octroi des parachutes dorés » et renforce et sanctionne les obligations d’information des actionnaires au travers du rapport de gestion. (Doc 5)Puis la loi du 21 août 2007 « TEPA » qui a imposé que soit établit un lien entre l’attribution des avantages de fin de fonction et les performances de leurs bénéficières, appréciés aux regards de celles de la société (doc4).
Alors que les réformes législatives ont été pour objective la protection des actionnaires le décret du 30 mars 2009, vise quant à lui à instaurer l’exemple d’une politique saine de rémunération des dirigeants sociaux.
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A) le décret du 30 mars 2009
Le decret du 30 mars 2009 n’a pas pour objectif de remettre en cause le régime de la rémunération des dirigeants sociaux,
Décret du 30 mars 2009relatif aux conditions de rémunérations des dirigeants des entreprises aidées par l’état du fait de la crise économique et des responsables des entreprises publiques.
B) Moralisation de la rémunération des dirigeants
A) Encadrement de la rémunération des dirigeants des sociétés aidées par l’Etat
Le gouvernement a exhorter les patrons du CAC 40 a renoncer d’eux-mêmes à leurs avantages, en contrepartie du soutient financier de l’Etat, et en rappelant par des déclarations ronflantes ces mandataires sociaux à leur devoir de solidarités et d’exemplarité. (doc1)
B) Vers un encadrement du salaire des dirigeants sociaux
A l’instar des Etats unis et de l’Allemagne, où la question du plafonnement des rémunérations des grands patrons est posée et traitée sérieusement, la France y parvient délicatement à la déception des organisations professionnelles prônant l’auto-régularisation des salaires des dirigeants.( doc1) En effet la commission d’information des lois de l’assemblée national a conclu à la nécessite d’une loi cadre. Dans son rapport, Philippe Houillon, rapporteur sur les nouvelles régularisations économiques, souligne, que ni la loi, ni l’auto-régularisation n’ont permis d’empêcher les abus inadmissibles. (8)le rapport Houillon propose d’encadrer davantage la rémunération des dirigeants et d’inscrire dans la loi qu’elle doit correspondre à l’intérêt général de l’entreprise.
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