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L'émergence de règles constitutionnelles.

Par   •  20 Mai 2018  •  7 261 Mots (30 Pages)  •  397 Vues

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On peut dire que cette règle, engage déjà avant tt le principe de masculinité, car la descendance masculine écarte les femmes de la succession du royaume. Cette règle contient déjà en elle même la seconde règle : la masculinité. Avant même d'avoir besoin d'un discuter, la descendance mal s'impose sur la descendance femelle.

C'est vrai que la femme est souvent association à Eve qui dans le paradis va tenter Adam et porte en elle la responsabilité du péché originel.

À l'époque l'idéale féminin est représenté par la vierge Marie, qui elle même n'est pas entaché par le péché originel, qui a répondu oui à le demande de Dieu en acceptant de porter le Christ et qui montre que Dieu lui même est passé par une femme, ce qui rétabli l'image de la femme. Les évangiles rapportent de multiples rencontre entre le Christ et les femmes. Au moment de sa résurrection il apparaît d'abord à une femme. La religion ne fait pas de différence entre l'homme et la femme. L'homme et la femme sont appréhendé comme les 2 moitiés de l'humanité (pas une minorité), les femmes ont le pouvoir de donner la vie, ce qui n'est pas innocent dans les affaires de succession. Souvent elles ont de nombreux enfants, il arrive que leurs enfants augmente le pouvoir qu'elles ont déjà, car ce n'est pas rien d'avoir une fratrie qui peut soutenir leur pouvoir. C'est donc une force pour les femmes d'avoir des enfants et beaucoup, surtout des garçons qui peuvent aider leur mère à s'imposer. Beaucoup plus qu'un réflexe misogyne, dans les mentalités médiévale.

Le ministère royale a une nature sacrée, qui s'est constitué sous l'influence de l’Église sur son modèle, que de les femmes ne peuvent être ministre de Dieu en étant prêtre, et bien d'eux même les mentalités sont assez hostiles à l'idée qu'une femme puisse être sacré comme roi.

On voit l'image d'un roi de guerre, fort virile, capable de prendre les armes. Là ou la femme sur ce point là, donne une image de plus grande faiblesse qui dit guerres et affrontements. Qui explique que dans les premier temps de la monarchie Capétienne, les femmes étaient systématiquement écartées au profit des hommes sans avoir besoin de trouver des arguments ou de dédommager les femmes. Si la monarchie Capétienne va être à mener une loi de masculinité, c'est pcq les succession vont connaître des diff, celui de phil 4 Lebel. À ce decé va se pauser des ? Successorales, va affirmer des principes : l'exclusion des femmes et des prétendants par les femmes.

1)exclusion des femmes.

Philippe 4 Lebel meurt en laissant 3 fils et une fille mariée. Fils aîné Louis, Isabelle mariée à Édouard 2 d’Angleterre, Philippe et Charles. 1314 la succession ne pause pas de différent car il y a un premier né, Louis 10 Le Hutin, ayant un caractère assez soupe au lait. Il apparaît comme un roi fragile. Il est sacré roi, mais il est faible du fait de sa personnalité et du fait d'un scandale qui vient d’éclater, le scandale de la tour de Nesle qui a discrédité les fils de Philippe Lebel. Les 3 fils de P.Lebel, sont tous mariés à des femmes dont deux d'entre elles vont être surpris en adultère dans la tour de Nesle. Elles vont être envoyées dans des geôles humides. Louis 10 a une fille de Marguerite de Bourgogne, à le suite de ce scandale il ya des soupçons de bâtardises, qui pèse sur la légitimité de leur enfant. Il va faire déclarer nul son mariage pour se marier avec Clémence de Hongrie qui doit lui apporter la descendance masculine qui lui fait défaut. En 1316 louis 10 meurt, il a donc une fille Jeanne et Clémence de Hongrie attend un enfant. En attendant la naissance, la régence va être confiée à Philippe, qui est alors conte de Poitiers, le conseil du roi, va prévoir qu'en cas d'une naissance masculine, Philippe va devoir gouverner jusqu'à la majorité du fils et quand d'une naissance féminine, il devient Roi. Me régent s'imposera roi.

Cette organisation conduit à l’éviction de Jeanne, va être négociée, qui montre que malgré tout que Jeanne n'est pas sans titre, on va chercher à la dédommager en cas de naissance masculine.

Le droit n'est pas détaché de la réalité tangible vécue qui est une tentation qu'on doit combattre, le droit est service du roi et pas l'inverse.

L'accouchement se fait en public, pour être sur qu'il n'y a pas de tricherie et que c'est bien la mère de l'enfant. Elle accouche d'un garçon = Jean. Les principes de l'hérédité se remet en action. Mais ce nourrisson meurt presque aussi rapidement qu'il est né => question successoral en suspend.

Philippe va à Reims pour se faire sacré, pour conforter sa position et passer de régent à roi. Il prime ainsi Isabelle sa sœur aîné sans que ça ne face de discutions et aussi sur Jeanne la fille de Louis 10. Cette opération de sacre, il s’entoure de juristes, légistes qui vont élaborer un texte en février en 1317 est un texte court qui ne cherche pas à donner des arguments mais fixer un principe naturel car pas besoin de le fonder sur une rhétorique particulière (exclusion des femmes). En 1322 à la fin du règne de Philippe, ce texte va service de fondement pour évincer ses filles pcq'il n'a eu que des filles. Le Miracle Capétien tourna à la débâcle. La règle va tourner au profit du plus proche collatéral qui est Charles 4 Lebel jusqu'en 1328. la règle est passé en coutume car une répétition de précédant acquiert une force juridique avec l'assentiment général. Pas de mené des grands, le peuple n'a pas assez grondé.

2)l'exclusion des prétendants par les femmes

On s'est contenté d'exclure les femmes, mais on ne sait pas poser la question de la succession. Cette question va se poser à la mort de Charles 4 en laissant une fille et une veuve enceinte. On est à nouveau amené a attendre la naissance et la régence est laissé au cousin de Charles 4. si on attend cette naissance c'est pcq'il paraît évident que si c'est un garçon il sera roi. Mais c'est une fille et dc les filles de Charles se trouvent exclue par la règle. De la même façon qu'Isabelle la fille de Phil est elle même évincée. On assiste donc à une concurrence de plusieurs prétendant mal : Philippe de Valois (le cousin) mais également pèse sur cette succession l'ombre du fils d'Isabelle et Édouard 2, comme c'est la fille

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