Cours Monnaie et finance macro-économie
Par Christopher • 3 Avril 2018 • 14 807 Mots (60 Pages) • 630 Vues
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- Les agrégats monétaires et les agrégats de placements
- Présentation et limite de l’analyse des agrégats monétaires
Ce sont des indicateurs statistiques qui recense la capacité de dépense des agents non financier résident c’est-à-dire les ménages et les entreprises. On y ajoute les placements financiers qui peuvent être rapidement et facilement converti en moyen de paiement mais aussi sans risque de perte en capital. Depuis des décennies l’innovation financière rend difficile la distinction entre les actifs financier qui peuvent constituer une réserve de monnaie utilisable pour les dépenses et les actifs financier qui constitue un placement non mobilisable à court terme (moins de 2 ans). En effet les marchés de capitaux ce sont élargis et sont très dynamique par conséquent les arbitrages entre les catégories d’actifs sont plus facile et notamment la frontière entre les agrégats monétaire et les agrégats de placement est difficile a évalué de même que leur suivi statistique. Le résultat un produit financier peut plus rapidement qu’avant transformer en monnaie.
Si on porte l’analyse sur les acteurs c’est-à-dire les banques et les épargnants on constate que les banques substituent aux ressources que sont les dépôts, l’émission d’autres actifs remboursables sur le marché monétaire ou sur le marché financier à court terme. Les épargnant substitue au dépôt bancaire traditionnelle (exemple : le livret A) des comptes moins facilement transférable mais qui le reste à court terme et qui sont rémunéré ou bien des part d’OPCVM monétaire dont la liquidité est proche de celle d’un dépôt bancaire et qui offre une rémunération équivalente à celle du marché monétaire. Ce sont les autorités monétaires qui vont distinguer et définir la monnaie et les agrégats monétaires d’un côté et de l’autre côté les titres et placements avec une frontière qui est flou. On a besoin de connaitre les agrégats monétaires pour :
- Mesurer la quantité de monnaie
- Contrôler l’évolution et les variations de ces agrégats et donc contrôler plus efficacement la quantité de monnaie pour contrôler les taux de variation des prix.
- Les agrégats monétaires M1, M2, M3
Les agrégats monétaires permettent de mesurer la quantité de monnaie, de contrôler l’évolution et la variation de ces agrégats. On définit 3 agrégats monétaires : M1, M2, M3 (du plus liquide au moins liquide).
- M1 : est composé des billets de banque, des pièces, et les dépôts à vue (dépôt que l’on dispose à la banque et que l’on peut récupérer à la vue d’un ordre)
- M2 : M1 + les dépôts à terme d’une durée inférieur ou égale à deux ans + dépôts remboursable avec un préavis inférieur ou égale à trois mois. M2-M1 est composé de comptes sur livrets (livret A, les livrets jeunes, les livrets soumis à l’impôt) on y ajoute aussi les dépôts à terme comme les comptes bloqués pendant une certaine période qui sont rémunéré. M2 – M1 c’est ce qu’on appelle la quasi-monnaie.
- M3 : M2 + les titres d’OPCVM monétaire + les titres de marché monétaire+ les titres de créances qui sont émis d’une durée initiale inférieure ou égale à deux ans.
Donc les agrégats monétaires regroupent les moyens de paiement classique + les placements financiers facilement transformables en moyen de règlements sans risque important de perte en capital.
L’indicateur M3 est un indicateur important pour la banque centre européenne (BCE) de 1999 à 2003 M3 était une valeur de référence. La croissance de M3 ne devait pas dépasse 4,5%. L’objectif était de limiter la croissance de la monnaie pour limiter l’inflation. Aujourd’hui M3 est un indicateur parmi les autres pour la politique monétaire.
- Les agrégats de placement
Les agrégats de placement rassemblent les masses de monnaie engagée dans des opérations d’épargne plus ou moins liquide, plus ou moins long terme, plus ou moins risqué.
- P1 : rassemble les produits d’épargne contractuel en général ce sont des comptes sur livret (plan d’épargne logement). Dans ces agrégats on trouve aussi les comptes OPCVM donc en général on trouve dans P1 l’épargne qui ne couvre aucun risque de perte en capitale.
- P2 : Dans P2 on trouve les instruments de type obligation et tous les contrats d’épargne et de placement qui ont comme support les obligations. Exemple certains contrats d’assurance vie et les titres d’OPCVM obligataire investit en obligation.
- P3 : On trouve dans P3 les autres placements notamment les placements qui ont comme support les actions et les autres participations. Notamment on y trouve les OPCVM en action.
- Les contres partis de M3
Toute création monétaire se traduit par l’achat ou la naissance d’une créance que ce soit la banque centrale ou la banque commerciale. La créance est un actif de la banque et elle constitue la contre parti de la monnaie créer. On distingue trois catégories de créance :
- créance sur l’économie
- créance sur l’état
- créance sur l’extérieur
On distingue deux grandes catégories de la masse monétaire :
La 1ère catégorie regroupe les créances acquises sur les non-résidents ce sont les contres parties extérieur (créance net sur l’extérieur). Il y a des crédits accordé à des entreprises ou des ménages à l’étranger. Il y a des titres émis par les non-résidents détenus par le système bancaire. On trouve aussi les avoirs en liquide en devise détenu à l’étranger par les banques commerciales ou la banque centrale.
La 2ème catégorie regroupe :
- les créances sur les agents économiques résidents. On appelle sa le crédit interne net. Ce crédit interne net est divisé en 2 parties :
- les créances sur le trésor public (état financier). Les créances sur le trésor sont les titres publics détenus par la banque centrale + les concours monétaires de la banque centrale au trésor.
- Les créances net sur l’économie sont les crédits accordé aux agents non financier résident (ANF) > ménage entreprise. + les titres émis par les ANF résidents et détenu par le système bancaire. Exemple : actions / Obligations.
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