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Cas biocoop - Aquarius : M0511. Apprendre à segmenter un marché.

Par   •  29 Mai 2018  •  2 068 Mots (9 Pages)  •  716 Vues

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000 € (en baisse/ N-1) 1 200 000 € (en hausse/ N-1)

Nombre moyen de client/mois 2500 (en baisse/ N-1) 4000 (en hausse/ N-1)

Panier moyen 30 € (en baisse/ N-1) 25 € (stable)

Nombre d’adhérents 80% 65%

Les offres

La coopérative Aquarius, c’est tout un choix de fruits et légumes, de produits frais et ultra frais ainsi que l’épicerie, du vrac et le non alimentaire (les compléments alimentaires, les cosmétiques, les produits d’entretiens, la peinture naturelle, le textile, le jardinage…)

Biocoop Aquarius, c’est aussi une autre façon de faire ses courses, avec une bibliothèque, un espace jeu pour enfants, et un personnel attentif aux besoins des consommateurs.

Le fonctionnement

Pour devenir membre de la Biocoop Aquarius, il suffit aux consommateurs d’acheter entre une et dix parts sociales de la SA d’un montant de 12 euros chacune. En fin d’année, si le résultat le permet, une partie des bénéfices est répartie entre les adhérents au prorata du montant de leurs achats, sous forme de ristourne ou s’ils le désirent, réinvestis par les coopérateurs dans le capital de l’entreprise.

Le coopérateur qui le souhaite a la possibilité de participer directement à la vie de la coopérative : groupe de travail, commissions… et il bénéficie de prix, promotions, remises sur de nombreux articles tout au long de l’année.

Annexe II : le marché du bio

Le marché bio est dopé depuis les diverses crises alimentaires par le besoin de réassurance et de naturalité des consommateurs : la demande continue d’exploser, cependant la production est encore loin de pouvoir la satisfaire.

65 % des français consomment des produits biologiques, au moins de temps à autre. Les consommateurs convaincus et assidus sont encore minoritaires comparés aux acheteurs réguliers et/ou occasionnels.

Les produits issus de l’agriculture biologique ont le vent en poupe. S’ils ne représentent aujourd’hui que 2.7% du marché de l’agro-alimentaire, avec un chiffre d’affaire global de la filière estimé à 5 milliards d’euros, la croissance du secteur est importante.

Le consommateur de bio

Les années 90 marquent un changement profond dans les comportements des consommateurs, qui cherchent de plus en plus à savoir ce qu’ils mangent. Face à l’incertitude quant à la qualité des produits qu’ils achètent, les consommateurs se tournent de plus en plus souvent vers les produits certifiés (AOC, labels). Les produits issus de l’agriculture biologique, labellisés AB, bénéficient de ce mouvement.

Dans une étude réalisée pour Secodip et intitulée « le consommateur a-t-il une biologique », Lionel Mangin décrit les consommateurs bio comme aisés, âgés, résidant dans le sud-est, vivant en couple mais sans enfant.

Les consommateurs de bio par Tranche d’age

De 35 à 49 Ans 30 %

65 Ans et Plus 28 %

De 50 à 64 Ans 26 %

De 18 à 34 Ans 16 %

Par Catégorie socioprofessionnelle

Retraités 33 %

Cadres Supérieurs 18 %

Cadres Moyens 16 %

Ouvriers 13 %

Employés 10 %

Sans Activité 5 %

Artisans, Professions libérales 4 %

Agriculteurs 1 %

Le consommateur bio :

Le décollage de la demande date de 1991. Les affaires agro-alimentaires commencent alors à défrayer la chronique : poulets aux hormones, veaux aux antibiotiques, soja transgénique, colorant cancérogène…jusqu’à la crise de la vache folle qui n’a fait que confirmer ce mouvement déjà bien engagé. Tous ces évènements ont conduit la transformation du consommateur bio, du militantisme écologique vers les préoccupations plus sanitaires du grand public.

Plus de 50% des consommateurs déclarent être des consommateurs bio réguliers. L’attrait du produit bio dépasse le phénomène de mode et, en 2015, s’ancre petit à petit dans les habitudes alimentaires de manière profonde.

La santé, l’environnement, l’éthique, le respect de l’animal, la prise de conscience des mauvaises pratiques agricoles et la demande de produit de proximité (locavore) permettent à l’agriculture biologique de se développer et de confirmer sa croissance. Ce n’est plus un effet de mode mais bien une réelle attente des consommateurs de se nourrir différemment.

Une grande diversité de consommateurs bio ressort des différentes études menées à ce sujet.

Les pré-soixante-huitards sont les pionniers du bio. Ils ont 50 / 60 ans, fréquentent les marchés bio et les coopératives ainsi que les ventes directes. L’achat bio est motivé avant tout par protection de l’environnement. Ils ont un regard critique à l’égard de la société où ils sont d’ailleurs bien intégrés (enseignants, travailleurs sociaux…).

De nouveaux consommateurs sont apparus dans les années 90. Ils sont plus jeunes (entre 30 et 50 ans) plus actifs, avec des enfants. Le bio a pour eux un caractère gourmand et sain au niveau de la santé. Moins puristes, ce ne sont pas des consommateurs exclusifs de nourriture bio. Ils achètent bio en grande surface ou en magasin spécialisé.

Les personnes âgées commencent aussi à consommer de plus en plus de produits bio, leurs préoccupations étant plus tournées vers un souci de santé.

Classification des consommateurs biologiques :

Le bio militant : Motivé par sa santé mais aussi par les problèmes environnementaux, son achat résulte avant tout d’un choix de vie. Il a un regard critique sur la société de consommation. C’est un client très régulier des magasins, celui qui dépense le plus.

C’est le bio d’abord : le prix et la présentation sont secondaire

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