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SES devoir 6 cned première : l'évolution du contrôle sociale

Par   •  28 Septembre 2018  •  1 297 Mots (6 Pages)  •  354 Vues

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technologies permettent un contrôle très étendu des employés. A travers les nouveaux modes d’organisations comme « l’open space », ou espaces « collaboratifs » qui ne laissent absolument aucune intimité aux travailleurs, les uns et les autres se contrôlent mutuellement.

Aujourd’hui, les outils technologiques connectés à Internet sont de plus en plus accessibles au grand public et a toutes les catégories sociales. Internet a donc provoqué et continue de provoquer de nombreux changements dans la société et dans le comportement des individus qui mène directement à un contrôle social informel.

Ce contrôle social à travers les NTIC se traduit par un recueil exhaustif d’informations éparses,... qui au bout du compte en disent long sur leurs usagers. Les individus deviennent les producteurs permanents d’une information sur eux qu’ils livrent du seul fait d’être là, sur le réseau, et d’y laisser forcément des traces; des traces de leurs agissements, aussi banals soient-elles, des traces que l’on pourra à loisir retrouver, et utiliser au service, ou à l’encontre desdits intéressés.

Concrètement, avec l’arrivée des réseaux sociaux notamment, les limites entre l’espace public et l’espace privé de chaque individu deviennent floues.

Partie 3 : Si la société semble plus sûre, la délinquance reste pourtant élevée et la part des mineurs augmente dans de nombreux domaines

Une augmentation notable de la délinquance des mineurs (documents 3 et 4): Le nombre de gardes à vue (hors délits routiers) en France entre 2001 et 2009 n’a cessé d’augmenter (+ 72 %). Or, les mineurs occupent malheureusement une part importante dans ces statistiques : ils commettent 27% des vols (part en stagnation depuis 1990), mais surtout ils sont plus en plus nombreux à commettre des crimes et délits contre les personnes : le double entre 1990 (7,2%) et 2013 (14,3%), ainsi que dans les autres types d’infractions et notamment les infractions à la législation sur les stupéfiants (17,1% contre 7,1%), les destructions et dégradations de biens ( 34,3% au lieu de 26,2%), les incendies volontaires (45,3% contre 27,5%) et le port et détention d’armes prohibées (16,5% contre 11,2%).

Ces chiffres s’amènent à s’interroger sur l’efficacité du contrôle social. Les infractions qui peuvent amener à des sanctions y compris des sanctions pénales conduisent ces mineurs de la déviance à la délinquance. Or, on sait que la fréquentation de prisons, conduit souvent à une rechute de la personne et donc à commettre de nouveaux délits par la suite, voire à des formes encore plus violentes, comme la radicalisation (qui amène au terrorisme, problème majeur de notre société).

Si l’on prend, par exemple, le problème de la drogue, on voit que le contrôle social et que les sanctions pénales ne suffisent pas. Pour sortir un jeune de ce fléau, il faut mettre en place plusieurs systèmes sur le plan psychologique, éducatif, morale… : encadrement familial, scolaire, thérapeutique, psychologique. Car la drogue pose le problème de la santé physique et psychique du jeune ( détruit son cerveau en ingérant ses substances toxiques).

D’autres pays ont choisi de traiter le problème différemment et ont légalisé la consommation de certaines drogues comme le cannabis aux Pays-Bas. Là-bas, il y a des « coffee shops » où les consommateurs viennent consommer. Ils sont incités à être suivis médicalement : des panneaux dans les rues donnent des indications à ce sujet. Mais la vraie question reste à savoir si ce système est plus efficace, et donc de savoir si les personnes consomment moins si la consommation de la drogue est légale ou si au contraire elle incite plus de personnes à en consommer.

On peut reprendre aussi le débat sur la gifle et la fessée : est-ce que l’interdiction aura des conséquences positives ? Un certain nombre de parents craignent de perdre leur autorité. Comme il est dit dans le document 1, « la plus grande majorité des français sont hostiles à cette interdiction, pensant qu’une loi bannissant les châtiments corporels ne sape l’autorité des parents » Est ce que cette mesure conduirait à une diminution de la délinquance ? Rien n’est moins sûr.

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