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SECURITE ET SANTE AU TRAVAIL CAS

Par   •  2 Mai 2018  •  1 431 Mots (6 Pages)  •  556 Vues

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2. Une mauvaise influence des supérieurs. Des fois, c’est les superviseurs qui ne se conforment pas aux normes, et en conséquence, les travailleurs se sentent plus à l’aise de ne pas se conformer aussi.

3. Perception d’absence de risque. Que ce soit par la quotidienneté, ou par une minimisation du danger (dans les cas de bruit par exemple) il arrive que les travailleurs s’habituent à leur environnement et aux dangers qui l’accompagnent. Quand l’impression du danger est moins tangible, les employés ont tendance à ne pas utiliser les EPIs de façon automatique.

d) L'article 51 de la LSST édicte les obligations de l'employeur en regard de l'environnement de travail. Il doit notamment prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé, la sécurité et l'intégrité physique de ses travailleurs. L’'obligation de l'employeur va alors plus loin que juste fournir ces équipements. Elle exige qu'il s'assure que les travailleurs utilisent les moyens de protection mis à leur disposition. Il est basé sur cet article que l’employeur est en mesure de contraindre les employés à porter les EPIs disponibles.

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QUESTION #3

A) Nous pourrons expliquer le programme de prévention comme un outil fondamental conçu par la Loi de sante et sécurité du travail (LSST) qui vise à éliminer la source des dangers dans la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs. De façon concrète, c’est un ensemble de règles, procédures et démarches qui permettent envisager les sources de danger dans un environnement de travail déterminé et de prévoir des mesures pour les éliminer ou, dans certains cas, quand l’élimination du danger n’est pas possible, de les contrôler (compte tenu de la nature de certaines tâches, exemple, les chantiers de construction).

b) Oui. Les entreprises classifiées dans les groupes prioritaires I, II et III selon l’annexe 1 du Règlement sur le programme de prévention (RPP) sont obligées par la loi de mettre sur pieds un programmes de prévention. Dans le cas de l’usine de pâtes et papiers, vu qu’elle fait partie du Groupe Prioritaire III, ce programme est obligatoire.

c)Nous pouvons répondre que si bien l’élaboration d’un tel programme est effectivement une tâche très exigeante pour une organisation, le travail ne finit pas une fois le programme est mise en marche. Il compte avec des mesures de surveillance de qualité du milieu de travail pour assurer le respect des normes établies. Également, des mesures d’entretien préventif sont nécessaires. Celles-ci visant le bon entretien des installations, machinerie et d’autres équipements pouvant affecter la santé, sécurité, et intégrité physique des travailleurs. Il va sans dire que le bon fonctionnement du programme de prévention nécessite du travail constant, laissant de la place à la réévaluation, et l’amélioration en continue.

QUESTION #4

a) Dans ce cas-ci, il s’agit d’une intervention auprès des personnes exposées, plus spécifiquement de la Formation (et plus précisément, sur les aspects de santé et sécurité liés à une tache spécifique).

Cette intervention peut s’avérer très efficace vu qu’elle est directement liée à des tâches spécifiques, réalisées de façon régulière par les employés et qui semblent être la source des problèmes. Cependant, pour que l’efficacité soit atteinte, cette intervention demande l’adoption des nouveaux comportements sécuritaires de la part des travailleurs. Les tâches effectuées de façon quotidienne, répétitive et routinière résultent souvent en la désensibilisation face aux dangers. C’est pour cela que l’on suggère un rappel des concepts vus dans la formation, à tous les 12-24 mois pour mieux réussir son efficacité.

b) L’importance de faire une formation au bon moment est fondamentale. Par exemple, dans le cas présenté, nous constatons que si bien cette intervention peut avoir des résultats assez rapidement pour corriger les problèmes, elle est mise en marche comme conséquence d’une série d’accidents déjà produits, et qui pourraient avoir eu des conséquences irréparables. Une formation proactive pour les nouveaux employés visant éviter ce genre de problèmes avant qu’ils ne se produisent plutôt que d’essayer de corriger les mauvaises habitudes et les pratiques dangereuses des employés s’avèrerait plus efficace. De la même façon, la participation des travailleurs, notamment dans l’application des connaissances apprises lors des formations dès le retour à leur poste de travail constitue un élément clé pour l’efficacité des formations. Certes, si les employés n’appliquent pas ce qui leur a été appris, aucun changement ne se produira et les accidents se reproduiront.

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