Démocratie et pouvoir
Par Andrea • 21 Novembre 2018 • 1 624 Mots (7 Pages) • 369 Vues
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explicitement.
Deux remarques :
Première, dans ce sens en Angleterre ou en Amérique, il y a ces notions du respect de la loi et des
procédures, elles vont l'emporter sur celle de la démocratie dans la vision d'un bon gouvernement.
Deuxième remarque, dans cette perspective, la démocratie va d'avantage apparaître comme le règne
des lois qui est comme un véritable pouvoir des hommes.
Le modèle de la démocratie substantielle : ce type de démocratie est l'inverse de la précédente.
Selon cette pensée, les formes institutionnels, les droits individuels ou collectifs, les modes de
représentation, la nature même de la participation les structures économiques ne constituent au
mieux que des instruments qui sont mis au service d'une cause qui les dépasse et qui seule mérite le
qualificatif de démocratique. Dans cette vision de la démocratie c'est donc la fin qui importe même si
elle est totalement utopique et non les moyens qui permettent d'y arriver. Pour les démocrates de
progrès la démocratie doit se juger à la qualité de ses perspectives d'avenir, lequel consiste à créer
un Homme nouveau capable d'assumer les perspectives qui lui sont proposés. Selon cette logique, la
nature démocratique d'une communauté ne se mesure pas au regard de ses règles de
fonctionnement mais au vu des résultats obtenus par ses gouvernants et cela quelque soit au bout
du compte les moyens qui ont été mis en place pour y parvenir.
Deux remarques :
Première, cette sorte de démocratie se définit comme tout ce qui peut produire des élites politiques
en les dotant de ressources suffisantes pour qu'elles aient la faculté, la facilité de prendre les bonnes
décisions et cela dans une perspective historique et sociale.
Deuxième, cette interprétation de la démocratie peut avoir comme inconvénient majeur de servir
d'argument à un projet totalitaire.
La démocratie se trouve toujours déchirée entre deux exigences qui consistent d'une part à
encourager l'individualisme et d'autre part à le combattre. En réalité, cette soif de démocratie va
toujours refléter un refus arbitraire de la part des puissants mais en même temps va s'exprimer le
refus économique de la misère, si l'on reprend la pensée d'un économiste monsieur Frederico Mayor
"la démocratie ne peut vivre et survivre que si elle est portée par une expérience vécue, un
consentement authentique, une responsabilité qui ne se gèrera pas selon le simple compte des
profits et des pertes. La démocratie n'est pas seulement une procédure électorale et un mode de
gouvernement ce doit être un mode de vie". Ainsi donc la question se pose de savoir si le terme de
démocratie peut être vue, peut être perçu comme un véritable sésame de nos sociétés modernes ou
si c'est simplement une illusion politique pour le 21è siècle.
A ce sujet, beaucoup de personnes croient encore que la démocratie est synonyme de liberté et que
le chemin de la liberté passe forcément par le processus démocratique. Si l'on approfondie l'étude de
ce processus démocratique et cela donc au regard de la vie économique et sociale, on s'aperçoit que
la démocratie parlementaire se révèle très vite injuste car elle peut amener à la stagnation
économique à d'avantages de bureaucratie également à d'avantages de dépenses publiques
également à une mise en péril de l'esprit d'entreprise et également à une captation de
l'indépendance de chacun.
L'Etat va créer des dépendances, qui lui fera de l'électorat en retour. On pourrait donc dire que la
démocratie se révèlerait être un système collectiviste car toutes les décisions importantes sur
l'organisation sociale et économique de la société vont être prises par la collectivité, c’est-à- dire par
le peuple et cela donc par l'intermédiaire des personnes qu'il l'a élu. Et ce peuple autorise les
représentant donc les gouvernants, c’est-à- dire l'Etat à prendre les décisions à sa place. Ainsi, dans
une démocratie le fonctionnement entier de cette démocratie est orienté par l'Etat. La démocratie
n'est pas la liberté c'est simplement le pouvoir du peuple et non la liberté du peuple, des individus.
Autrement dit, la démocratie est le pouvoir de la majorité pour diriger la vie d'autrui. Le but étant
de lui imposer une certaine vision des choses. Avec la démocratie, le pouvoir de la majorité se révèle
absolue voir tyrannique et c'est aujourd’hui cette majorité qui va prendre la forme d'un collectivisme
qui va nier les droits individuels. La seule limite étant le respect de la constitution, cependant, une
constitution étant révisable, le constat reste quand même la toute-puissance de la
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