Le pouvoir politique sociologie politique
Par Stella0400 • 13 Octobre 2017 • 1 152 Mots (5 Pages) • 823 Vues
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sur la double dimension de la violence exercée par l’Etat.
Pour Bourdieu la violence physique et symbolique dans les rapports sociaux. La violence symbolique est une violence intériorisée, elle a remplacé la violence physique. Les individus ont admis l’ordre social donc la violence symbolique. On assiste donc à une intériorisation de la domination.
Seulement le pouvoir ne peut pas se maintenir seulement par la violence. Elle n’est pas la garantie de sa pérennisation.
Contrainte légitime : acceptée par celui qui la subit. On peut se soumettre par intérêt ou affectivement par idéal, par volonté.
La forme d’obéissance dépend de la forme de domination exercée. Le pouvoir est intériorisé par les acteurs. Il y a une contestation possible mais ce n’est pas le vecteur de la société.
III. Pouvoir, domination et légitimité
Max Weber distingue domination et autorité, et pouvoir et domination. Pour lui le pouvoir se fonde sur la contrainte. Ce qu’il appelle la domination « Herr Schaft » en allemand. La contrainte légitime c’est la domination, c’est la capacité d’obtenir d’un individu qu’il obéisse à un ordre. Cette acceptation est intériorisée. C’est ce consentement qui va pérenniser le pouvoir politique. Le pouvoir politique est précaire car il repose que sur la contrainte alors que la domination repose que la contrainte et la légitimité.
La forme d’obéissance dépend de la forme de la domination. M. Weber dans son analyse fait ressortir 3 formes de domination :
• La domination traditionnelle : La légitimité repose sur les coutumes et la croyance des traditions. On retrouve cette domination dans les sociétés peut institutionnaliser dont la mobilité interne/externe est faible. Dans cette société il y a un réflexe d’obéissance. Elle repose sur la reproduction du modèle sociale.
• La domination légale-rationnelle : selon Weber, cela concerne les sociétés contemporaine. L’exercice du pouvoir est structuré par des règles écrites qui définissent droits, devoirs, gouvernants, gouvernés. L’exercice du pouvoir est dépersonnalisé, On obéit à des règles, et non à des individus. Ici, les rapports de pouvoir sont juridicité, le droit joue un rôle majeur dans la pérennisation du pouvoir politique, c’est un Etat de droit. Dans ces sociétés la possibilité d’un pouvoir arbitraire est réduite.
• La domination charismatique : c’est une domination exceptionnelle, transitoire. Elle ne s’inscrit pas dans la durée, car elle repose sur le charisme d’un individu. Le chef de cette domination impose son pouvoir de séduction et exerce une fascination sur le groupe social. On retrouve cette domination dans les régimes autoritaires avec par exemple, Hitler, Staline… Cette domination peut se combiner avec une domination légale-rationnelle. Il y a ici un rapport direct entre le chef et le peuple. Le leader s’appuie sur la propagande, sur le culte de la personnalité, qui lui donne légitimité. Cette domination parasite les autres dominations.
Pour conclure, l’usage de la contrainte est indissociable du pouvoir politique, mais il se pérennise que par la légitimité et la domination du pouvoir. Dans la réalité il y à une sorte de complémentarité entre les deux.
La spécificité du pouvoir politique par rapport aux autres pouvoirs c’est que, d’une part le pouvoir politique s’exerce sur tous les membres du groupe. Ceux qui incarnent ce pouvoir politique peuvent définir les prérogatives et les limites de tous les autres pouvoirs. Le pouvoir politique s’arroge du droit, et décide même de la sphère privé (ex : autorité parental).
D’autre part, le pouvoir politique s’arroge de l’exclusivité de la contrainte. C’est le monopole de la coercition qui permet au gouvernement de se faire respecter par l’ensemble de la
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