Comment ubériser la plateforme MySchool-Maroc.com pour mieux répondre à la demande ?

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En effet, la dégradation de la qualité de l’enseignement public a poussé un bon nombre d’élèves à s’orienter vers ce type de centres pour améliorer leurs résultats.

Mais il y a aussi les élèves de l’enseignement privé qui souhaiteraient mettre toutes les chances de leur côté pour réussir leur scolarité. Et ce ne sont pas uniquement les enfants de niveau bas ou moyen cherchant à s’aligner avec leurs camarades, qui recourent à ces cours supplémentaires, les élèves brillants en quête d’excellence, le font également.

Et c’est pour répondre à tous ces besoins que Myschool Maroc a ouvert ses portes en 2008, et souhaite aujourd’hui s’étendre géographiquement mais aussi stratégiquement en créant une nouvelle plateforme web « ubérisée ».

L’uberisation est un phénomène récent dans le domaine de l'économie consistant à l'utilisation de services permettant aux professionnels et aux clients de se mettre en contact direct, de manière quasi-instantanée, grâce à l'utilisation des nouvelles technologies, à savoir les applications mobiles et les algorithmes compétents à cet effet .

Le secteur du soutien scolaire quant a lui n’échappe pas à cette forme moderne de service, nombreuses sont les écoles de soutiens scolaires qui tendent vers l’uberisation de leurs services, parce qu’aujourd’hui c’est devenu inconcevable de recourir à une agence de cours particuliers, elles sont réputées chères et contraignantes pour un service dont la qualité varie souvent d’un enseignant à l’autre.

L’autre option est de chercher son professeur sur une plateforme de petites annonces. Mais cela cause un problème dans la mesure où personne ne contrôle ni les qualifications ni les antécédents du professeur.

Donc en uberisant le service du soutien scolaire, l’élève peut choisir le professeur qui convient à ses attentes, les packs de cours qu’il désire, il peut également changer de professeur, et cela sans avoir à se déplacer. Et c’est gagnant-gagnant ! Les enseignants sont en moyenne mieux rémunérés qu’en agence, pour un service moins cher et moins contraignant pour les familles. Le suivi est, lui, d’une qualité égale si ce n’est supérieure, a celle des agences.

Les acteurs "ubérisés" utilisent eux l'outil numérique pour privilégier la flexibilité de l'offre et le contact direct.

Pas de filtre à l'entrée, le système est ouvert et la démarche active, l'élève choisit le profil de son pédagogue, ses packs, ses tarifs et le lieu des cours.

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Partie I : Revue de littérature

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E-commerce au Maroc :

Etat des lieux :

L’investissement des entreprises dans le web pour générer du profit et développer leurs activités managériales remonte au début des années 90, dès l’apparition d’internet. C’est ainsi que le terme « e-business » vit le jour, et le commerce électronique n’est qu’une sous-catégorie du e-business.

Durant ces sept dernières années, le domaine de l’e-commerce a connu un pic considérable, bondissant de 25% durant le premier trimestre de l’année 2010. Les demandes de déploiement du paiement en ligne par les entreprises sont de plus en plus fréquentes, et aujourd’hui, plus de la moitié des entreprises au pays ont un portail en ligne, qui, à défaut de vendre leurs produits, sert souvent de catalogue et de vitrine.

La communauté d’internautes marocains s’élevant à plus de 16 millions en fin 2014[1], de plus en plus d’entrepreneurs se dirigent vers l’e-commerce afin de rendre leurs produits et services plus proches de leurs cibles. Ainsi, avec tous ces changements sur la scène entrepreneuriale, les achats sur internet ont vu leur popularité tripler en quelques années durant cette dernière décennie, avec un montant global de transactions internationales arrivant à 17 Milliards de dollars en 2013.[2]

Tout ceci pour dire, qu’aujourd’hui, de plus en plus de marocains accèdent à internet de façon régulière, font confiance aux sites d’e-commerce, et surtout, n’hésitent pas à payer en ligne, que ce soit pour leurs factures, ou pour des achats faits sur le web.

Tout ceci est dû à plusieurs acteurs sur le marché marocain, tels les prestataires de service de paiement ou PSP, comme Maroc Telecommerce ou encore le nouveau AmanPay, le centre monétique interbancaire qui gère les traitements interbancaires et les relations monétiques avec les commerces, les banques, qui émettent de plus en plus de cartes de paiement utilisables sur les sites marocains comme étrangers, et enfin, les sites marchands comme Jumia, Hmizate et Hmall, pour n’en citer que quelques-uns.

Cependant, même avec des chiffres optimistes et une utilisation beaucoup plus fréquente et régulière de l’e-commerce par les marocains, la croissance de ce domaine au Maroc reste faible, étant ralentie par plusieurs obstacles bureaucratiques (les démarches pour mettre en place une solution de paiement en ligne étant trop onéreuses ce qui décourage les petites entreprises et les coopératives) et techniques (inexploitation de la langue arabe et du secteur mobile). Mais c’est surtout le manque de confiance des marocains en les méthodes de paiement en ligne qui pose problème et représente le plus grand défi pour toute entreprise espérant se lancer dans le commerce électronique.

Mais, ne soyons surtout pas pessimistes, car aujourd’hui, les banques marocaines ont lancé le système d’authentification 3dsecure, qui permet un achat en ligne en toute sécurité, en envoyant un code secret au client qui essaye d’acheter en ligne et permet donc de contrecarrer la fraude.

Historique et évolution :

L’année 2007 marqua le début de l’e-commerce au Maroc. En effet, dès cette année, il devint possible aux marocains dans le pays entier de se procurer des vols, appareils électroménagers, ordinateurs, livres etc… via internet, en payant en ligne, sans bouger de chez eux.

Nous sommes tous d’accord dessus, les débuts du commerce électronique au Maroc n’ont pas été que glorieux, de fraudes bancaires à paiement non sécurisé, les quelques entreprises introduisant