Devoir N°2 CGE 1ère année CNED BTSMUC
Par Stella0400 • 20 Septembre 2018 • 2 119 Mots (9 Pages) • 656 Vues
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Le premier, Pape Omar est un sénégalais de 13 ans, il est issu d'une famille pauvre, son père modeste pêcheur, lui a demandé de partir pour Les Îles Canaries afin de trouver un travail. Quelque temps auparavant son frère aîné de 15 ans a fait le périlleux voyage jusqu'aux Îles Canaries. Ainsi Pape Omar a embarqué dans une barque avec cent-dix autres personnes dont quatre enfants du même âge que lui. La traversée a durée douze jours et six cent kilomètres, où la peur, la faim, la soif, et la chaleur écrasante font rage.
Pape Omar rêvait d'être footballeur maintenant il aspire à devenir tailleur. Le périple marque la fin de son enfance.
Le deuxième, Massek a 14 ans, lui aussi est sénégalais, il vivait à Dakar. Sa mère à arrêté sa scolarité et l'a envoyé pour Les Îles Canaries, elle espère qu'il aura un avenir meilleur là-bas. Tout comme Pape Omar, il est sans doute issu d'une famille démunie, la traversée a déterminé son passage à l'âge adulte.
Le troisième, Modou a 17 ans, natif de Kaolack au Sénégal, a fait le dangereux voyage lui aussi. Devenu très croyant à la suite de ce périple, il considère qu'il a de la chance d'être encore vivant.
Sa famille le sollicite vivement à travailler et compte fortement sur lui pour l'aider financièrement. Pourtant il est impossible pour lui de travailler, comme la famille des deux autres jeunes hommes, la famille de Modou ignore que la législation espagnole interdit le travaille des mineurs.
Mal-comprise culturellement par les familles africaines, qui considère que l'adolescence marque le passage à la vie active, elles sont donc déçue que leur enfant n'apporte pas un revenu au foyer.
Cependant elles savent qu'il ne seront pas expulsés parce qu'ils ne sont encore majeurs.
Pour résumer, tous trois sont issu d'une famille d'une grande précarité, leurs parents les ont poussés à faire le dangereux voyage afin de trouver un emploi et de les aider financièrement. Ils sont arrivés aux Îles Canaries et sont au centre d'hébergement du Hogar, où des associations leurs viennent en aide. Dans cet endroit ils ont repris une scolarité, apprenant la langue de leur pays d’accueil afin d'espérer pouvoir s'intégrer et d'avoir un avenir florissant.
Dans la photographie «Le Cap», prise par Élisabeth DELIRY ANTHEAUME, en 1998 et représentant un morceau d'une fresque réalisée la même année, par des enfants d'une école primaire du Cap, ville située en Afrique du Sud. Les enfants ont dessiné cette fresque à la demande de leur instituteur, elle exprime ce que les droits des enfants veut dire pour eux.
A travers leurs illustrations et leurs messages dispersés dans la fresque, les enfants qu'ils aient grandi dans une famille aisée, modeste ou dans le besoin, tous ont évolué dans un climat social tendu, où la haine raciale, les violences de toutes sortes et les inégalités sociales sont omniprésentes.
Les enfants manifestent à leur manière pour leurs droits de suivre une scolarité, de s'exprimer, d'être
protégés tous quelques soient leurs origines, leurs milieu social, face aux violences sexuelles et à l'emprisonnement qu'ils dénoncent. Les enfants traduisent aussi à travers ces dessins leur joie de vivre et leur optimisme face à l'avenir.
Dans l'article «La Petite» de l'hebdomadaire «Télérama» Frédéric STRAUSS, résume l'intrigue de «Pretty Baby» traduit en français par «La Petite», film de 1978. Il relate la vie d'une fillette nommée Violet qui poussée par sa mère sans doute dans le besoin, se prostitue dans un bordel de La Nouvelle-Orléans, en 1917. Bien que la jeune fille soit plongée dans un quotidien néfaste et confrontée à la violence sexuelle, le réalisateur Louis MALLE dépeint la fillette comme enthousiasme, souriante, qui garde malgré tout l’innocence d'un enfant.
Pour reprendre l'ensemble des sujets communs aux trois documents, sont la précarité des famille (document 1, 2 et 3), l'arrêt de la scolarité des enfants (document 1 et 3), le travaille des enfants qui leur est imposé par certains parents (document 1 et 3). Les violences sexuelles infligées aux enfants (document 2 et 3), la prostitution des mineurs (document 2 et 3) sont également des thèmes partagés par les documents.
Ainsi que la joie de vivre de ces enfants malgré des circonstances malheureuses et un environnement néfaste, ils restent optimismes face à l'avenir (document 1, 2 et 3), et le droit à l'instruction pour tous les mineurs (document 1 et 2), sont des idées communes à ces documents.
Pour synthétiser les idées propres à l'article «Le Havre de l'école du Hogar», écrit par Benoît HOPQUIN, sont l'immigration des mineurs, le danger encouru par ces jeunes lors de la traversée, l'espoir qu'ils suscitent aux yeux de leur famille ainsi que la pression psychologique imposée par certaines familles, qui demande une aide financière de leurs parts.
La prise en charge dans leur pays d'accueil et l'hébergement de ces adolescents par des associations humanitaires, dans des locaux peu appropriés et encombrés par l’afflux d'arrivants, le soutien moral apporté à ces jeunes immigrants sont des thèmes propres au document. Enfin les lois concernant les immigrants encore mineurs sur le territoire espagnol, le retour à une éducation de base afin de s'intégrer dans leur nouveau pays d'accueil sont des sujets abordés par le journaliste.
Dans la photographie «Le Cap», prise en 1998 par Élisabeth DELIRY ANTHEAUME, les thèmes spécifiques à ce document sont le droit à la parole, et à la protection pour tous les enfants quelques soient leurs origines, leur milieu social face aux violences sexuelles et à l'emprisonnement.
Dans l'article «La Petite», écrit par Frédéric STRAUSS, le sujet spécifique à ce document sont la prostitution des mineurs embringués dans les maisons closes. Indubitablement, cet article sous-entend la non ingérence des pouvoirs compétents pour la protection de cette fillette subissant des violences sexuelles, ainsi que l’inexistence de perspectives d'avenir pour cette enfant se prostituant.
3. Ébauche de structure de synthèse.
I. La précarité de certaines familles engendre de lourdes conséquences
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