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Par   •  15 Janvier 2018  •  1 685 Mots (7 Pages)  •  811 Vues

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aussi évolué, de ce fait la question suivante se pose : quelles sont les évolutions apparues dans les repas festifs actuels et comment peut-on les expliquer ?

Pour cela dans un premiers temps nous analyserons les formes prises par les repas festifs actuels puis dans un second temps leurs fonctions.

Le changement le plus marquant se trouve dans la diminution considérable de nourriture proposée et plus particulièrement de viande. De nos jours il est impensable de trouver lors de repas festifs une aussi grande quantité de bœuf, de veau, de porc et d’oie, comme décrit dans le texte de Zola. Cette abondance de viande est une particularité des époques de famine où les seigneurs par le biais d’une table garnie montraient leur puissance et où les petites classes se devaient d’en avoir certes rarement mais en grande quantité aussi. A notre époque et depuis l’industrialisation de l’alimentaire, la viande coûte moins chère et est plus facile à se procurer d’où une baisse de son importance dans les repas festifs. Avec l´apparition du réchauffement climatique les personnes se soucient plus des conséquences de leur consommation sur l’environnement. De nombreuses personnes se tournent vers le végétarisme et l´agriculture biologique. Ce genre d´attitude n´est pas compatible avec une consommation en masse. Autrefois considéré comme synonyme de richesse, l´obésité est désormais associé à la pauvreté renforçant une consommation plus réfléchie.

Un autre changement se situe dans la réduction des quantités de boissons notamment des boissons alcoolisées.

Lors du repas de Gervaise l’alcool avait une place importante et dans le texte de Lalouette 2 litres de vin par personnes été prévus. La diminution de la consommation d´alcool lors de repas festifs s’explique par les multiples campagnes contre l’alcoolisme qui ont su susciter une prise de conscience collective sur les risques que pouvait engendrer l’alcool, notamment au volant. Des lois pour encadrer la consommation d´alcool ont vu le jour (ivresse sur la voie publique, âge légale pour consommer etc. ) et la consommation excessive d´alcool est devenue impopulaire.

Le nombre de participants aux repas festifs a considérablement diminué. Même si les mariages avec plus de 100 invités ou de grand regroupement de voisins à l’occasion de la fête des voisins existent, les repas où plus de 1500 hommes sont réunis ont quasiment disparus. A notre époque les repas se font dans un cadre plus restreint où seulement la famille et les proches amis sont conviés. De plus, un grand nombre de participants est synonyme de beaucoup de préparations et de moyens financiers investis. La sédentarisation a aussi jouée un rôle ; plus de la moitié de la population mondiale vie en ville dans des appartements souvent petits et avec une capacité d’accueil limitée.

Les formes des repas festifs ont changées laissant place à des formes plus adaptées à notre mode de vie actuel, mais qu’en est-t-il des fonctions ?

Autrefois les repas festifs étaient organisés entre personnes de mêmes milieux ; comme le soulignent le texte de Voisenet avec une fête réservée au milieu aristocrate, et celui de Zola avec une fête du milieu ouvrier. De nos jours ces barrières ont presque disparues, la société est beaucoup moins hiérarchisée, la dite « classe moyenne » constitue le plus grand milieu social et les écarts de richesse sont moins prononcés. Les individus ne se réunissent plus dans le but de souligner leur appartenance sociale mais plutôt par envie, par hobby, par point commun qui peut aller au-delà d´un milieu social. Pour ne citer qu´un exemple en Allemagne les GartenParty sont devenus très populaires; ces repas festifs consistent à réunir le plus de personnes possible à un endroit pour faire un barbecue. Les invités ne sont pas sélectionnés, tout le monde aimant les barbecues peut participer.

Les repas festifs ont aussi la fonction de défouloir pour l’individu, néanmoins l’aspect a quelque peu changé. Il n’est plus question de boire et de manger jusqu’à se rendre malade comme chez Zola et Caillois. Mais le principe reste le même : les personnes se réunissent dans le but de sortir de leur monotonie quelques heures mais dans un excès raisonnable. De plus permettre aux personnes de se lâcher pendant certaines fêtes nationales permet de mieux les contenir par la suite. Cette fonction est la conséquence d’un nouveau mode de vie plus stressant accompagné d’une incertitude constante sur l’avenir notamment du à crise économique. Dans un tel contexte les fêtes sont idéales pour oublier tous ces soucis l’espace d’une soirée.

Aujourd’hui les repas festifs ne sont plus comparables aux banquets d’autrefois, les quantités de boissons et de nourriture ont considérablement diminuées. Le nombre de participants a été revu à la baisse afin de sélectionner les personnes les plus importantes pour soi. Les fonctions de ces repas ont aussi évolué, les personnes ne ce regroupent plus par rapport aux milieux social auxquels ils appartiennent mais selon leurs affinités et envies.

Néanmoins nous connaissons les risques du communautarisme est ses conséquences ; par le passé de nombreux pays en ont fait l’expérience et certains la font encore aujourd’hui. Alors n’y a-t-il aucun risque que ces regroupements basés sur les affinités et envies de chacun se transforme en communautarisme qui pourrait ce révéler dangereux par

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