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Voyage Au Bout De La Nuit, la Mort Du Colonel, Céline

Par   •  25 Juin 2018  •  982 Mots (4 Pages)  •  688 Vues

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à tuer le plus d’adversaires possibles => décalage (entre la réalité et les propos tenus) qui peut passer pour une forme d’ironie.

Comparaisons inattendues: «comme de gros paquets d’allumettes» (l 8), «comme des essaims de balles rageuses, pointilleuses comme des guêpes» (l 9)

A travers ces expression le narrateur donne l’impression de se moquer de la guerre, de la prendre a la rigolade.

B – Une plaisanterie absurde et macabre

Un dialogue de sourd

-échange bref, sec (de la part du colonel)

-alors que le messager ajoute des détails (lieu (l 14); circonstances (l 16)), le colonel, par la répétition des «Et alors ?» marque une indifférence obstinée

L’indifférence du colonel

Alors que le messager annonce la mort du sous-officier Barousse, la réaction du colonel étonne : «Et alors ?» => on peut croire, dans un 1er temps , qu’il n’a pas compris.

Répète 2 fois la question (y ajoutant même un juron) => preuve que l’information ne l’intéresse pas.

Il s’intéresse plus au pain «Et le pain ?»

La froideur des officiers

- Barousse semblait encore pire que le colonel: remarque du narrateur («une charogne en moins» l 34) + «sacrées ordures (…) comme Barousse» (l 38)

- dénonce les ordres disproportionnés (l 35): punition exagéré face au délit mineur commis: conseil de discipline vs boîte de conserve volée) => vouloir faire respecter la discipline de façon abusive, autoritaire (=> confine à l’absurde)

III – Le personnage principal est un anti-héros

Un personnage ordinaire qui subit l’événement et fait des réflexions mesquines

b. La passivité

Il n’agit pas, il est plutôt individualiste et égoïste.

Il souhaite la mort des siens «Tant mieux !» (l.52), «chacun sa guerre» (l.55).

Cruauté à l’annonce de la mort du maréchal des logis. Il salue la disparition de cet homme grâce à la modalité exclamative : «C’était une bonne nouvelle. Tant mieux !» (l 20) Il va même jusqu’à espérer la mort d’autres soldats: «J’en connaissais bien encore trois ou quatre dans le régiment, de sacrés ordures que j’aurais aidés bien volontiers à trouver un obus comme Barousse» (l 23).

Description des cadavres : «le cavalier n’avait plus sa tête, rien qu’une ouverture au-dessus du cou, avec du sang dedans qui mijotait en glouglous comme de la confiture dans la marmite.»

Cet extrait est caractéristique du refus du patriotisme et de la guerre.

CONCLUSION

Vision du monde et de l’homme très pessimiste dans ce récit mené par un narrateur qui incarne l’anti-héros. L’homme apparaît comme un animal sans valeur ni qualité. A aucun moment la guerre apparaît comme un moyen

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