Le curé et le mort
Par Stella0400 • 25 Août 2017 • 811 Mots (4 Pages) • 774 Vues
...
métrique crée un effet d’instabilité.
Cela vient montrer que l’instance sur la légèreté de Perrette et sa vivacité est ironique. Le champ lexical de la rapidité « à grand pas » v4, « agile » v5, « diligent » v11, va probablement conduire à un malheur.
Cette hypothèse va être vérifiée par l’énumération devenue célèbre au V23 qui montre la chute en reprenant les étapes inverses de la rêverie pour ramener Perrette à son point de départ. Cette ironie de l’auteur transparaît aussi dans l’hyperbole « sa fortune » ou encore dans les périphrases emphatiques « la dame de ses biens » et « le pot au lait » qui présentent perrette.
B) Une morale qui enseigne
La morale peut se résumer en « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».
Elle est destinée à toute l’humanité.
Cela est montré par les termes génériques « tous, nous, notre » mais aussi par le comparatif d’égalité « autant les sages que les fous ». Cela montre également que la fontaine se pose au même rang qu’eux. Le terme ironique « le Gros Jean » à la fin du texte va le confirmé.
Parallèlement à cette mise en garde, La fontaine va dénoncer l’attitude vaniteuse des rois. Selon lui, les rois sont plus sujets des envies de richesse et de pouvoir très importants en plus. Par exemple vers 32, sur les trois exemples donnés, deux sont des rois et 1 seul une paysanne.
De même, cette vanité plus importante transparait dans la rêverie de La Fontaine : « on m’élit roi, mon peuple m’aime » v 40.
Conclusion :
L’imagination est un agrément, encore faut-il se souvenir qu’il s’agit que d’une illusion. Pour Pascal, un auteur du XVIIème siècle, l’imagination est "maîtresse d’erreur et de fausseté". La Fontaine reste moins négatif. Néanmoins, il garde sa lucidité puisqu’il admet que rêver peut parfois avoir des conséquences désastreuses. Il faut donc les prévenir. La Fontaine considère que le véritable danger réside dans une volonté croissante de puissance.
...