Fiche de lecture, Voyage au bout de la nuit, Céline

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amants, Bardamu propose une sortie à la fête des Batignolles. Robinson repousse Madelon qui essayé de le reconquérir dans le taxi. C’est là qu’il lui avoue son dégout pour les relations sérieuses. Madelon l’abat de trois coups de revolver.

Thèmes principaux abordés

La guerre : Bardamu s'engage sur un coup de tête dans l'armée. Il découvre l'horreur des combats, l'humiliation hiérarchique, l'absurdité du sang versé, la violence de la guerre qu'il méprise, la déshumanisation.

"Quand on a pas d'imagination, mourir c'est peu de chose, quand on en a, mourir c'est trop."

Le colonialisme : Colonisation qui est surtout présente lors de son voyage en Afrique, l'auteur fait la caricature des colons blanc brutal envers les noirs et de l'Afrique occidental. "Les indigènes eux, ne fonctionnent guère en somme qu'à coups de trique, ils gardent cette dignité, tandis que les Blancs, perfectionnés par l'instruction publique, ils marchent tout seuls"

L'aliénation de l'homme par l'homme et les machines : Comme la soumission des peuples occidentaux d'Afrique aux colons .Ainsi que la place importante de la machine dans la société actuel (années 30) des Etats-Unis comme dans Detroit et l'utilisation du système de taylorisme dans l'usine Ford par le fonctionnement des machines “on en devenait machine aussi soi-même. “

Le système économique et politique américain et d'une société d'homme violent : il découvre le capitalisme d'Amérique et critique le travail dans des conditions difficile et la condition de l'homme qui serait n'importe pour peu.

Et l'univers misérable de la banlieue : dans la banlieue, l'homme serait capable de tous pour avoir une once de bonheur. Comme Robinson était capable de tuer pour de l'argent.

“ On est jamais très mécontent qu’un adulte s’en aille, ça fait toujours une vache de moins sur la terre qu’on se dit, tandis que pour un enfant c’est tout de même moins sûr. Il y a l’aveni

Dialogues avec d’autres œuvres

- Les joueurs de cartes, Otto Dix (1920) : ce tableau représente des invalide de la première guerre mondiale, appelé plus vulgairement : “les gueules cassées“.

- La Guerre, Otto Dix (1929-1932) : triptyque représentant sur les deux planches supérieures la vie sur Terre et sur la prédelle la mort.

- Les temps Modernes de Charlie Chaplin (1936) : le personnage principal ne peut plus s’arrêter de faire les mouvements qu’on lui a imposé pendant toute la journée

- Sartre dans sa préface aux Damnés de la Terre de Frantz Fanon (1961) : colonialisme

- Le Capitale de Marx (1867) : capitalisme

Dialogue avec l’actualité

- Aliénation de l’homme par les machines et par l’homme, en rapport à ce sujet on peut citer le reportage récemment publié par “Cash investigation, sur France 2“. ce reportage évoque les conditions de travail des employés de Lidl et de free. On peut notamment relever chez Lidl l’exploitation de la main d’œuvre : les préparateurs de commande sont assistés d’une commande vocale qui va dicter leurs moindres faits et gestes pendant leur service. Cette dernière va rendre déshumaniser leur travail en les traitant comme des machines et en excluant tout contact physique et attrait psychologique qui sont propre à chaque individus. Alors certes on peut entendre les justifications des têtes pensantes qui se cacheront derrière le gain de productivité que procure ce procédé. Il n’en reste pas moins que là nous avons à faire à des Hommes et non à des machines.