Phèdre Racine. Commentaire2

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fatal d’un tel amour, Hippolyte décide de s’en aller loin « des lieux que Phèdre habite » et aussi loin de son amoureuse. Il a peur d’affronter son ennemie, clairement présent dans les sentiments de sa belle-mère, qui représente le malheur pour lui, et les siennes. Il n’est le coupable d’aimer Aricie et non plus d’être aimé par Phèdre, et c’est à cause de cela que le fils de Thésée est accablé et prend la décision de partir à la recherche de sa maturité, pour lutter comme son père l’avait fait et à fin de prendre le chemin de l’héroïsme. Telles sont les caractéristiques classiques visibles ici comme dans Le Cid de Corneille , la lutte interne entre l’honneur, son père Thésée dans ce cas ; et la passion, Aricie . Justement ce sont Thésée plus Aricie la vraie faiblesse d’Hippolyte, qui lui feront définitivement s’en fuir et finalement mourir.

Il est clair que telles liaisons amoureuses finiraient par avoir des conséquences funestes pour les personnages, puisque Hippolyte est un être pur et innocent, comme bien le proclame Phèdre , les passions qui sont autour de lui ont tué en quelque sorte avec sa fuite. De la même manière, mais dans ce cas par son amour si fort et le regret, Phèdre décède aussi en donnant plus de dramatisme au tragique final.

Après avoir vu les problèmes auxquels Hippolyte essaye de se lever, nous dirons que dans la préface, Racine exprimé l’idée que la passion et le vice sont les causes du désordre et du malheur des personnages de Racine, et tout ce qui les entourne. Il est coupable de ne pouvoir cesser d’aimer Aricie si fort et même de ne pouvoir se raisonner sur ses sentiments; mais d’autre part, c’est la décision des dieux tout puissants qui le rendront innocent par la même occasion. C’est donc avec ces événements si funestes et tragiques, vécus par Hippolyte et son entourage, que Racine parvient à inclure le spectateur dans sa pièce, usant avec beaucoup de génie de la catharsis.