Commentaire "Ce qui est là" Incendies

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à la tragédie de la pièce. Tous d’abord nous remarquons l’utilisation du registre tragique, Nawal souffre d’un amour impossible, sa souffrance se voit à travers l’utilisation de mots évoquant la douleur comme “brûlure” ligne 36 ou “éclater” ligne 35 . La douleur est exprimer aussi avec la métaphore “ un océan a éclater dans ma tête”, ici l’utilisation d’une l’hyperbole montre l’impuissance de Nawal face à son destin. D’autre part Nawal est consciente que lorsqu’elle annoncera à Wahab sa grossesse, alors ils ne pourront plus être ensemble. En effet l’utilisation de la préposition après à la ligne 20 par exemple, montre une rupture au moment de l’aveu entre l’avant et l’après. De plus Nawal est déchiré entre le bonheur d’avoir un enfant de celui qu’elle aime et la douleur de devoir être séparé de lui. On remarque la présence d’antithèses comme à la ligne 31 “ C’est magnifique et horrible”, on voit dans cette phrase le tiraillement de Nawal entre bonheur et malheur. On observe aussi la présence de nombreux verbes modaux comme vouloir et pouvoir ainsi que l’utilisation de “même si” qui montre la différence entre ce qu’elle veut et ce que le destin l’oblige à fairece déchirement se voit aussi à travers le contraste entre les phrases “ Je voulais le hurler pour que tout le village l’entendent, pour que les arbres l’entendent, que la nuit l’entendent, pour que la lune et les étoiles l’entendent.” Cette énumération où l’on peut observer la présence de la répétition “entendre” montre et met en avant l’envie de Nawal d’exprimer ce qui est pour l’instant un bonheur. Seulement cette phrase est suivie d’une autre beaucoup plus courte : “ Mais je ne pouvais pas.” Cette dernière phrase, par sa longeur semble être quelque chose que l’on ne peut révoquer, Nawal est une victime de son destin. Cette douleur est d’autant plus importante que c’est “ le bonheur qui va être [notre] malheur” L-6, ici l’utilisation du qui (pronom relatif ) montre le regroupement du bonheur et du malheur en la même chose.

Cette scène annonce une suite tragique aussi par sa fonction prophétique, en effet l’utilisation du futur simple ainsi que de aller suivit de l’infinitif annonce un présage comme par exemple : “ Tu vas mourir” ligne 9 ou encore “je ne pourrais plus rien te demander” ligne 27.De plus dans la phrase “J’ai entendu la vieille Elhame me le dire” , l’utilisation de l’adjectif “vieille” montre une forme de sagesse, on note en plus que se sont les sage qui traditionellement annoncent les prophéties.

Pour conclure nous pouvons dire que cette scène est une annonce tragique car Nawal annonce à Wahab sa grossese, ce qui prédit une suite tragique.