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Louise Labé : Je vis je meurs commentaire

Par   •  13 Août 2017  •  849 Mots (4 Pages)  •  1 686 Vues

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Tous ces moyens amènent le désordre amoureux à son apogée, son paroxysme. Quel est donc le pouvoir de l’amour ? (Transition)

II. La puissance de l’amour

A. Le temps, allié de l’amour

-« Tout à coup » et « Tout en un coup » montre la brièveté du phénomène déclencheur de l’amour : ça arrive d’un coup, rapidement et subitement.

- Dernier tercet : retour au passe « il me remet en mon premier malheur », l’amour joue avec le temps et prend presque plaisir à torturer l’amoureuse en la faisant voyager temporellement.

- Celle qui aime est soumise au pouvoir du temps et de l’amour.

B. L’amour extrême et incontrôlable

-Emploi de termes montrant la grandeur et la puissance de l’amour : « grands », « extrême »

- Le sentiment est personnifie dans les deux tercets et une majuscule a « Amour » amplifie sa puissance, sa position de force, sa domination face à celle qui aime qui est soumise.

- La répétition de l’adverbe « trop » montre l’extrémité et l’intensité du pouvoir de l’amour ;

C. L’amour fait naître le doute

-Les émotions, sentiments, sensations totalement opposées sont présents dans les mêmes vers ce qui est preuve d’un doute chez celle qui est amoureuse qui n’est donc plus tout à fait certaine de ce qu’elle ressent.

- « quand je pense » « quand je crois » celle qui est amoureuse n’est plus sûre, elle vit dans un doute constant.

- Quand l’amante croit qu’elle est au comble du bonheur, l’amour la ramène à son malheur « Je vis je meurs » ce qui détruit tout son espoir et toutes ses certitudes.

Conclusion

A travers ce poème révolutionnaire pour son époque car écrit par une femme, Louise Labé nous dépeint le désordre qu’inflige l’amour à une personne qui aime. Entre ambivalence des sentiments, sensations corporelles contraires et le mélange de ces éléments, l’amante croule sous le pouvoir de cet amour. Il fait naître des doutes par son intensité et son impossibilité à être contrôlé. La poétesse insiste sur le caractère universel et intemporel de ce sentiment en donnant pas de nom au sujet mais en préférant le pronom « je ». L’amour maladie, entraînant une sorte de folie, est donc ici mis en avant. On pourrait approcher cet amour fou et douloureux à l’amour que ressentait Yvain envers Laudine qui l’a rendu fou de douleur et lui a fait perdre la raison.

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