Question de corpus sur le roman
Par Raze • 7 Décembre 2017 • 687 Mots (3 Pages) • 589 Vues
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passion qui est la cause de la souffrance de l’héroïne.
L’héroïne dans sa folie personnifie le ciel qui <<venge[rait]>> l’affront fait à son mari a la ligne 21.
La folie de la présidente de Tourvel la peint comme une héroïne tragique, à la manière de Phèdre, victime de sa passion amoureuse.
Nous allons maintenant voir les fonctions de cette lettre.
Cette lettre peut être lue comme une dénonciation du libertinage. En effet, ainsi que Bel ami, Casanova ou Dom Juan, le Vicomte de Valmont est un coureur de jupons. Il est un libertin de mœurs et d’esprit et c’est lui qui a entraîné la présidente dans la "décadence", <<c’est pour t’avoir vu que j’ai perdu le repos; c’est en t’écoutant que je suis devenue criminelle>>L.9.
De plus, à l’aide du registre tragique, on apprend que l’héroïne en appelle à la mort <<la paix du tombeau>>L.2, <<ténèbres>>L.3.
Le registre pathétique est également présent et montre le désespoir de la présidente <<infortune>>L.11, <<épouvante>>L.11 ou <<remords>>L.14.
On peut voir dans cette lettre une sorte de blâme du libertinage, qui pousse la présidente a en appeler à la mort.
Dans un roman par lettre qui permet l’expression directe de la subjectivité du personnage, l’héroïne, en proie à la folie, s’apparente à Phèdre, une héroïne tragique. Cette lettre est également argumentatives, elle invite à une critique du libertinage. Le romancier incarne la folie par un personnage romanesque dont la fonction est de dénoncer la passion amoureuse. Après avoir vu la représentation de la folie par un roman épistolaire nous pourrions nous intéresser à sa représentation dans une pièce de théâtre, comme Phèdre de Jean Racine.
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