Devoir BTS, culture générale
Par Christopher • 19 Juin 2018 • 1 938 Mots (8 Pages) • 837 Vues
...
Pour conclure, les catastrophes sont bien des évènements d’origine naturelle et brutale, pouvant engendrer de grands dégâts matériels et humains. Si les catastrophes sont provoquées par des causes météorologiques ou sismiques, l’homme peut difficilement avoir des prises sur eux, et est plutôt victime. Leurs conséquences dépendent du facteur humain, ainsi que plusieurs facteurs, dont l’économie, le social... De plus, l’Etat adopte des normes, ainsi qu’une prévention afin de diminuer les risques encourus par la planète.
Deuxième partie :
Les catastrophes naturelles, telles que éruptions volcaniques, séismes ou autres phénomènes climatiques se révèlent particulièrement dévastatrices et ce depuis l’aube de l’humanité voire du monde tout entier. Dès l’origine, le mot catastrophe qui vient du grec katastrophế qui signifie « renversement » porte en lui cet idée d’effondrement. Mais ce renversement implique-t-il seulement une chute de l’ordre établi ? Ne peut-il pas être la source d’une stimulation tout autre ? Ainsi, une réflexion s’impose sur les effets bénéfiques de ces catastrophes naturelles. Nous nous intéresserons donc, dans un premier temps, à l’effet dévastateur de ces catastrophes, pour montrer par la suite, leurs impacts positifs dans la société.
Les catastrophes naturelles sont perçues comme des phénomènes dévastateurs, indépendamment de la volonté humaine. De fait, les catastrophes ont toujours existé, même si elles ont changé de nature au fil des années, épidémie au moyen âge, pour arriver aux accidents technologiques de nos jours. Aujourd’hui, la catastrophe provoque un traumatisme collectif, dû au nombre de morts considérable et à l’étendue de ces destructions massives. L’interprétation de ces catastrophes est inexplicable, même si autrefois, la croyance des hommes tenait pour principal responsable la colère divine. Au travers des médias, les spectateurs ne peuvent que ressentir de la stupeur face à la violence de certains événements. Les médias de toute sorte informent les téléspectateurs sur l’existence de ces catastrophes, en dévoilant des images choquantes, comme le tremblement de terre en Italie en octobre 2016, où le nombre de victime est démesuré. Ce fut également le cas en 2004 lorsqu’un tsunami frappa l’Asie du Sud-Est et ravagea l’Indonésie, le golfe du Bengale, puis l’Afrique faisant près de deux cent vingt mille morts. Toutes ces informations véhiculent une grande souffrance morale et physique, qui laisse entendre que l’être humain est peu de chose. De plus, de nombreux films, témoignent de ces violences, mettant en lumière, les grandes catastrophes historiques comme dans « Titanic » réalisé par James Cameron en 1997 ou « Le jour d’après » produit par Roland Emmerich en 2004. Toutes ces catastrophes ont pour conséquences de ravager l’habitat humain et donc de mettre en péril l’humanité toute entière. Ces événements détruisent tout sur leur passage comme le montre la photographie du village de Bento-Rodriguès dans la revue, Le monde en 2015. Cela devient terrible pour les pays à faible revenus car ils se retrouvent en difficulté pour pouvoir tout reconstruire tellement les dégâts sont importants. Un grave problème humanitaire se pose, car comment faire face à ce chaos ? Quel avenir pour les territoires ayant des moyens financiers et humains faible ? Ces événements provoquent également des problèmes d’hygiène liés à la destruction des infrastructures de traitement de déchets ou d’eau potable par exemple, ainsi qu’à l’ampleur du nombre de cadavres. Le manque de médecins et la destruction des hôpitaux sont également des problématiques sanitaires qui ne peuvent être ignorées.
Aux vues de tous ces éléments, nous pourrions aisément dire que les catastrophes sont là uniquement pour nous anéantir, pourtant il semble bel et bien qu’elles provoquent également des effets bénéfiques. Il est important de noter que nous en ressortons bien souvent plus fort, car cette grande angoisse de l’humanité peut être une force créatrice. Effectivement les catastrophes peuvent avoir des effets bénéfiques, en poussant les sociétés à innover et à s’adapter. Aux vues du nombre important de ces catastrophes internationales, une forme d’entraide et de solidarité s’est mise en place comme les ONG, les médecins sans frontières ou encore la croix rouge... On a pu le voir lors du tsunami qui a frappé l’Asie du Sud Est de 2004, et où de nombreux dons de toutes sortes, médicaments, nourritures, vêtement etc. ont été proposé afin de porter secours aux victimes. Cette aide est apportée par des inconnus ce qui rend cette action encore plus symbolique. Ensuite, une reconstruction petit à petit de l’environnement se met en place afin de retrouver le paysage qu’ils ont toujours connus. A ce sujet, les médias nous informent sur l’aide que l’on peut apporter à tous ces démunis. De plus, l’intensité de ces catastrophes ont obligés la société à revoir la conception de leur environnement pour pouvoir mieux le protéger, en quelque sorte progresser. La technologie a révolutionné la façon d’organiser le système des préventions du risque. Des protections matérielles et corporelles ont été mise en place, comme les plans d’évacuation averti par les médias ou la construction de barrage ou éviter la construction des habitations dans les espaces de risque. Malheureusement, c’est dans la catastrophe que l’on découvre l’élan solidaire de l’humanité. Un autre aspect positif est nommé par Voltaire, dans son poème Le désastre de Lisbonne. Il révèle qu’autrefois, la croyance divine était tenue pour responsable de ces catastrophes, afin de punir les péchés de la société. Les humains, ayant peur de la colère divine, s’engageaient à devenir meilleur pour ne pas être châtié.
Les catastrophes naturelles ont toujours déclenché un bouleversement sans commune mesure au sein de l’humanité, laissant de lourdes conséquences derrières elles : pertes humaines et dégâts matériels. La situation dramatique dans lequel se trouve chaque individu, nécessite avant toute chose, une reconstruction qu’elle soit intérieure ou extérieure. L’humain devient plus réaliste en ce qui concerne l’imprévisibilité de son environnement, et recouvre la vue. Ainsi, cette peur engendre des remises en question qui peuvent contribuer à un changement de
...