Devoir 1 culture générale, BTS tourisme, 2ème année
Par Plum05 • 4 Décembre 2018 • 1 919 Mots (8 Pages) • 756 Vues
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les catastrophes de naturelles, autrement dit à refuser la responsabilité humaine de ces phénomènes. Dagorn et Bussy refusent en choeur ce positionnement faux qui dissimule les raisons réelles de la plupart des événements tragiques.
[Alinéa] L’explication la plus communément admise est celle de la négligence humaine.
Les deux mêmes auteurs tiennent des propos accusateurs envers les responsables des catastrophes : dans les sociétés les plus nanties, selon Dagorn, les moyens financiers sont suffisants et les connaissances en termes de prévention des risques sont largement divulguées. C’est donc l’homme qui est responsable des défaillances, même lorsqu’il s’agit de catastrophes dites naturelles. Bussy, pour sa part, préfère parler d’oubli volontaire, de refoulement quasi psychologique, pour éviter de penser l’anormalité des événements tragiques. Il est aussi plus confortable de se croire infaillible pour éviter de se poser des questions. La légende qui accompagne la photographie du village ravagé de Bento-Rodriguès énonce, quant à elle, clairement les responsables : la firme Samarco n’a pas anticipé les risques liés aux déchets miniers, ce qui a conduit à la rupture des barrages de sécurité et à la mort de dizaines de personnes.
[Alinéa] Enfin, les catastrophes trouvent leur principale explication dans le rapport conflictuel que l’homme entretient avec la nature. Bussy dénonce notre arrogance fondée sur la croyance que le progrès technologique est infini et qu’il assure notre suprématie sur la nature. Or cette dernière est vivante et échappe à nos calculs : elle ne se domestique pas et ne peut être infiniment exploitée. Sur ce point, Dagorn préfère parler de zones de risque que les sociétés les plus avancées n’ont pas fixées ou entretenues suffisamment pour éviter les conséquences les plus meurtrières des catastrophes. Si le risque existe selon lui, c’est que les financements sont insuffisants et que les choix politiques n’ont pas été assez vigilants sur la question environnementale. Voltaire, quant à lui, montre bien les conséquences désastreuses d’un tremblement de terre à une époque où les mesures antisismiques n’existaient pas. Les sociétés contemporaines ne conçoivent leur rapport avec la nature que comme un affrontement, et la nature, par conséquent, reprend ses droits.
[Alinéa] Ces causes recensées conduisent-elles à un peu d’espoir ? [phrase de bilan-transition]
[On saute une ligne entre les parties.]
[Alinéa] Face aux conséquences désastreuses des catastrophes, des solutions existent pourtant [accroche à la troisième partie].
[Alinéa] Une première solution consiste à se résigner. C’est exactement ce que font certaines sociétés en voie de développement qui affrontent régulièrement les aléas climatiques sans mettre en place de moyens adéquats. Dagorn évoque à ce sujet les Philippines ou l’Arménie qui n’ont pas les moyens de protéger leurs populations respectives contre les catastrophes climatiques récurrentes. Cette résignation forcée débouche forcément sur un nombre accru de victimes. À l’époque de Voltaire, les moyens n’existaient pas pour faire face à de tels phénomènes et la seule attitude que préconise le philosophe est le chagrin devant les morts ainsi sacrifiés. Il revendique des « larmes légitimes », seul refuge face à un destin que son époque ne peut maîtriser. Pour Bussy, l’homme évolue cependant dans une société qui fera de mieux en mieux face aux accidents résiduels qui ne peuvent être anticipés.
[Alinéa] Car la solution largement préconisée est bien d’anticiper les catastrophes.
Bussy d’ailleurs change de terme pour en parler et affirme ainsi leur caractère accidentel, autrement dit la possibilité pour l’homme de les anticiper. Mais le point de vue optimiste qui prévoit la raréfaction des catastrophes semble démenti par une résistance accrue de la nature. La prévention est aussi le maître-mot de Dagorn, dont l’article regorge de solutions matérielles concrètes et diverses : normes de construction antisismiques, abris anticycloniques performants, système d’alerte rôdé et entraînement effectif de la population, choix judicieux des zones de constructions. Quant à la photographie, elle nous rappelle que les déchets miniers avaient bien été dans un premier temps retenus par un barrage, mais que ce dernier a cédé. Ceci prouve que même les solutions mises en place doivent être remises en cause, d’autant que les phénomènes purement naturels, comme le tremblement de terre de Lisbonne ne peuvent être totalement contenus.
[Alinéa] Enfin, certains auteurs proposent de revoir les fondements mêmes des sociétés. Dans son article, Dagorn montre bien que certains pays ont fait des choix appropriés aux risques encourus, comme le Japon qui a mis en place une lutte antisismique efficace. Mais il propose plus largement de réfléchir au changement climatique et donc de mener une réflexion de fond sur la question du risque qu’il s’agit d’évaluer le plus justement. De la même manière, Bussy souhaiterait un changement radical, économique, social et politique. Autrement dit, il préconise une société qui renonce à son principe fondamental de surconsommation. Et même si certains politiques l’envisagent sérieusement dans leurs propos, la réalité est bien éloignée :
les changements sont superficiels, la crise écologique ne modifie pas nos comportements irréfléchis.
La légende associée à la photo du journal Le Monde souligne les efforts des autorités pour apporter une solution aux sinistrés encore menacés par d’autres coulées de boue. Mais elles ne peuvent empêcher la résistance de la nature qui reste victorieuse et menace encore.
[On saute une ligne avant la conclusion.]
[Alinéa] Ainsi les auteurs ont-ils défini les catastrophes comme des phénomènes naturels ou technologiques très variés, qui se caractérisent par leur ampleur et leurs conséquences toujours tragiques. Pour les expliquer, ils refusent les réponses simplistes qui consisteraient à y voir la vengeance divine ou la révolte de la nature. C’est plus sûrement la négligence humaine qui en est la cause principale et notre refus de nous interroger sérieusement, quand ce n’est pas tout bonnement le résultat d’une relation difficile entre l’homme et son environnement. Cependant des solutions sont mises en place. Même si certains, peu nombreux, se résignent ou se réfugient dans le chagrin peu productif, la solution idéale
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