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Par Junecooper • 9 Septembre 2018 • 1 464 Mots (6 Pages) • 687 Vues
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Trente ans plus tard, de nouvelles théories apparaissent, le criminel serait né mauvais, l’éducation ne pourrait donc rien changer à sa nature, seule la punition, l’enfermement et la soumission serait de mise.
La fin du XIX siécle et le début du XX annoncent l’arrivée de nouveaux travaux sur la psychologie de l’enfant, les mentalités évoluent et des comités de défense pour le droit des enfants apparaissent. Malgré ces évolutions, les colonies pénitentiaires, ces bagnes pour enfants, persistent.
Ce n’est que durant les années 1937-38 et après différentes mesures législatives comme la dépénalisation du vagabondage que le statut de ces jeunes délinquants évoluent. L’Etat les réinsère dans la société en leur permettant de suivre des cursus scolaires classiques.
Malgré une évolution à travers les décennies sur l’approche de la délinquance juvénile, le sujet n’est jamais clos et reste une question importante dans nos sociétés modernes.
Cet article semble être une rétrospective des mesures éducatives ou répressives faites du XIX é siécle à nos jours pour annoncer un nouveau tournant avec l’ouverture de centres fermés pour adolescents. L’auteur semble vouloir alertés l’opinion publique sur l’inefficacité de cette méthode d’enfermement en faisant le parallèle avec des politiques passées répressives.
IV. Comparaison de documents
Ce corpus de documents aborde la thématique de la condition des enfants et particulièrement celle des délinquants juvéniles en France du XIX é siècle à nos jours .
En effet Jacques Bourquin ( document 2) nous apprend que la seconde moitié du XIX siècle est marqué par la théorie de l’être née mauvais, ainsi une personne, un enfant ayant enfreint la loi serait par nature mauvais et ne pourrait qu’être punis et mis à l’écart de la société. Cette théorie s’étend même au enfants mal née , ainsi « Loulou » un des personnage principal du film de Dominique Ladoge, ayant été abandonné par ses parents, se retrouve interné dans une colonie pénitentiaire publique.
Les conditions d’internements de ces enfants est inhumaine, c’est d’ailleurs un des fils conducteur du poème de Jacques Prévert ( Chasse à l’enfant, document 1). L’auteur fait référence à la fugue de jeunes pensionnaires de la maison de redressement de Belle-île-en-mer, il décrit les maltraitances infligé par les gardiens et dépeint une battue ou il associe les enfants à de pauvres animaux « une bête traquée ». Ces maltraitances sont aussi présentent dans le film « Les Vauriens » où les personnages évoluent avec une peur permanente, où la violence et les mauvaises conditions amènent à la mort de détenus. Les conditions de détentions et leurs évolutions sont détaillées dans l’article de Jacques Bouirquin qui fait le lien entre la dureté des conditions de vie et la volonté de soumettre ces jeunes.
Ces trois documents partagent leur vision critique d’une politique punitive à l’égard des jeunes délinquants. Jacques Prévert dénonce une société violente « la meute des honnêtes gens » qui puni de façon exagérée ces enfants incarcérés. Jacques Bourquin désigne l’Etat, coupable d’ouvrir des centres pour interner les enfants « des prisons qui ne disent pas leur nom » .
Le principal point commun aux trois documents est la maison de redressement de Belle-île en mer.
Source d’inspiration pour Prévert qui voit en ce fait divers, celui de 1934, la révolte des opprimés. Il est pour Jacques Bourquin, le déclenchement d’une prise de conscience de l’opinion publique qui débouchera sur des réformes. Cette maison de redressement est dans le film de Dominique Ladoge, le théatre où se joue la vie des personnages principaux.
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