Commentaire – L'homme qui rit, Victor Hugo
Par Junecooper • 6 Juin 2018 • 911 Mots (4 Pages) • 1 474 Vues
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Mais dans des circonstances douloureuses : « Cet effort, Gwynplaine, disons le, le faisait presque jamais, car c'était une fatigue douloureuse et une tension insupportable » (l.50)
L'auteur termine son texte par la phrase suivante : « On lui avait laissé les dents. Les dents sont nécessaires au rire, la tête de mort les garde » (l.70). Il veut montrer par là que le personnage a perdu son humanité et qu'il est que sa pensée est morte, cachée par son apparence.
Victor Hugo a voulu montrer à travers cette description du sourire de Gwynplaine l'aspect tragique du personnage et son imcapacité à contrôler ses émotions. Voyons maintenant le comportements de la société.
2 – L'injustice de la société
L'écrivain veut montrer l'aspect moqueur du monde qui l'entoure : « et la foule, sans cesse renouvelée autour de ce rire fixe, se pâmait d'aise devantl'immobilité sépulcrabledu ricanement. » (l.34 à 36), « C'est en riant que Gwynplaine faisait rire » (l.1), la foule ne peut s'empêcher d'éclater de rire devant le visage défiguré du personnage.
Les personnes se sentent obligé de rire en voyant Gwynplaine : « Tout ce qu'on avait dans l'esprit était mis en déroute par cet innatendu, et il fallait rire. » (l.21 et 22)
Le fait de rire du personnage est comme un automatisme : « On voyait Gwynplaine, on riait. » (l.56)
Hugo veut aussi montrer la société comme une société sensible, qui est rapidement choquée voire terrifiée : « Quand on avait ri, on détournait la tête. Les femmes surtout avaient horreur. Cet homme était effroyable. » (l.56 et 57). L'auteur emploi un adjectif qualificatif qui décrit péjorativement le personnage de façon à amplifier la peur des femmes.
Le personnage est décrit comme un rejeton de la société à cause son physique repoussant : « Gwynplaine, pour une femme, était insupportable à voir et impossible à regarder » (l.60).
Victor Hugo donne la vision d'une société barbare, suite aux taillades de Gwynplaine quand il était jeune. Il veut heurter la sensibilité du lecteur : « Gwynplaine, beau de corps, avait été probablement beaude figure. On avait conservé le corps intact et seulement retouché la face. » (l.65 et 66). C'est la barbarie de la société qui a fait de Gwynplaine un homme différent.
Victor Hugo donne une vision péjorative de la société, le sourire de Gwynplaine est un sourire forcé, que l'on a taillé au couteau. Le personnage est une victime de la société. Il subit les moqueries. Les passants sont terrifiés en le voyant, mais ce sont eux les principaux responsables.
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