Introduction - Les regrets de Du Bellay

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- Une dimension élégiaqueCommence au sonnet 6 jusqu’au sonnet 56.

- Une dimension satiriqueDu sonnet 57 au sonnet 136.

- Une dimension encomiastique (éloge) Du sonnet 137 au sonnet 191.Il va progressivement faire l’éloge de ses amis, de sa région, de Mme Marguerite et pour finir de son roi. Termine son retour par une note positive et une satisfaction du retour.

Comment se justifie le passage de l’un à l’autre ? Les lamentions vont croissante jusqu’au sonnet 56 où il commence à changer de mode (n’utilise plus indicatif mais passe à l’impératif). Passe d’une poésie tourné vers l’intérieur à une poésie tourné vers l’extérieur. Charnière vers encomiastique est d’ordre morale, il commente à justifier sa satire. Et progressivement il affirme ses choix et légitimiste la satire. Il critique donc le poète courtisan et il faut que l’éloge soit justifié. Cette conquête passe par les autres chants dans le recueil de sonnet.

Recueil suis un parcours géographique (de Rome à paris) et autobiographique / lyrique car éloge et retour du poète dans sa gloire. Il faut ajouter les divers styles (moyen avec élégie, bas avec la satire et sublime avec la poésie d’éloge). Du Bellay poète français et veux montrer que Français est aussi héritier des auteurs antiques et non pas seulement l’Italie => volonté d’héritage de patrimoine.

- LA FORME : LE SONNET

C’est la forme à la mode car elle semble très aisée à mettre en musique. La première réception du sonnet est orale donc on les expose à des auditeurs, on les fait entendre accompagner du luth. On est à une époque où la cours est lettrée et de mettre en poésie leurs propres sentiments. Du Bellay n’en es pas à son premier recueil de sonnet (« l’olive », 50 sonnet d’amour).

La grande différence, c’est le choix du vers : les sonnets des regrets sont en alexandrin et non plus en décasyllabes. L’alexandrin disait Ronsard est un vers flasque Cad « mou » car il est trop long. Tous les poètes de la pléiade font tous se mettre à l’alexandrin à un moment ou à un autre et ce qui intéresse du Bellay c’est que c’est un vers proche de la prose. Le sonnet se compose de deux quatrains et de deux tercets. C’est une forme fixe car les rimes dans les quatrains sont toujours des rimes embrassées (ABBA ABBA).

Le sonnet est considéré comme une forme très exigeante. Chez Peletier du Mans dans « l’art de la poétique (1555) :

« le sonnet est plus hautin que l’épigramme, il a plus de majesté et est capable de discours grave mais qui sois bref ». A l’époque, ce sont des termes qui appartiennent au domaine de rhétorique c’est-à-dire que le sonnet est qualifié de qqch de sérieux et d’un style élevé, sublime. Hors normalement les grands sujet ce sont ce que traitre la tragédie, épopée, ode, hymne…

« il y a de communs avec l’épigramme qu’il doit se fait illustre en sa conclusion » Cela correspond à la fin du sonnet qui doit donner de l’éclat à celui-ci.

« Mais il a de plus qu’il doit être élaboré, doit sentir sa propres reconnaissance » On doit construire une illustre fin tout en mettant l’accent sur chaque vers qui doit être grave. Le sonnet est une forme qui doit contenir des conceptions qui lui donne une conception philosophique.

« Il doit être fait comme de deux ou de trois conclusion, car celui la emportera son écris, puis rechargera et couronnement sont ouvrage… » Au milieu de l’écris il doit y avoir une première conclusion, vers la fin des deux quatrains.

La théorie n’est possible qu’au moment où il y a eu une véritable pratique avant. La plaide a introduit la notion d’alternance de rime féminine et rime masculine. Dans le cadre d’alexandrin, le vers féminin à presque 13 syllabes.