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Commentaire philosophie sur le travail

Par   •  25 Mars 2018  •  1 796 Mots (8 Pages)  •  614 Vues

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Le travail peut être également vu comme une occupation toujours essentielle au bon fonctionnement de nos sociétés.

Dans notre monde actuel, l’ennuie est en quelque sorte le pire ennemi de l’ordre, en effet quelqu’un qui s’ennuie n’aura d’autre occupation que la réflexion, la méditation et la pensée, 3 éléments créateurs de désordre potentiel car créateur d’opinion et parfois d’opposition ou de rébellion. Comme l’écrit Nietzsche : « car il [le travail] consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis », comprenons par-là que tous ces éléments listés par Nietzsche ne peuvent exister si le travail est pleinement accompli car celui-ci ne laisse aucun moment propice à de telles réflexions. Il faut également relever qu’un individu sans emploi aura tendance à s’ennuyer, cela cumuler à un manque de ressources, ce trio de mauvaises conditions aura tendance à pousser les individus aux vols, aux rébellions, aux agressions. Tant d'éléments nuisibles au bon fonctionnement des sociétés. Comme nous avons pu l’étudier plutôt, le travail est une source de revenus non négligeables permettant à grand nombre d’individus la satisfaction de leur besoin personnel. « Et assure [le travail] des satisfactions faciles et régulières » comme peut l’écrire Nietzsche, un des aspects intéressant du travail est le fait qu’il permet grâce au salaire les satisfactions qui nous sont propres, c’est également un des moyens de contrôle puisque l’intérêt de chacun est de subvenir à ses besoins. Pour conclure nous pouvons dire que l’ennui est donc nuisible à ce que je recherche le travail : il est un frein au contrôle de la société et doit être contré par le travail exténuant empêchant toute réflexion. L’aspect financier du travail intervient au niveau individuel, chaque individu cherché à subvenir à ses besoins et est donc dépendant de son travail, l’argent de le pouvoir ne faisant qu’un, il permet également aux gens riches de contrôler la société.

L’emploi est une forme de sécurité, une sécurité personnelle et une sécurité collective.

L’activité permanente d’un individu est un véritable frein à toutes formes de déviance quelle qu’elles soient, comme peut le dire Nietzsche : « une société où l’on travaille dur en permanence aura davantage de sécurité » comprenons par-là que si le travail n’est pas présent outre mesure, les individus pas assez exténués de leur journée de travail pourront tout de même se retrouver en capacité de générer du grabuge. Il est donc fondamental si l’on souhaite une société où le contrôle est total de permettre un travail quasi continu où les périodes chômées ne le seraient que dans le but du repos et ne permettrait donc pas la réflexion et la création d’opinion personnelles. On peut donc dire qu’un individu très actif professionnellement est un individu qui a peu de chances de créer divers problèmes et de mettre en péril la société. Pour finir, cette sécurité peut parfois mettre en péril les libertés individuelles et c’est souvent le cas dans les pays où le travail est quasiment « forcé » comme cela peut-être le cas dans certaines usines chinoise. Bien que dans certaines sociétés comme en Europe le travail soit fortement glorifié, chaque individu reste maitre de ses mouvements et possède de grande part de liberté notamment intellectuelle, de circulation et d’opinion mais le travail est toujours très présent car il est fondateur d’une société viable. Cela n’est pas près de changer car depuis plus de 200 ans cette relation harmonieuse entre sécurité et liberté c’est durablement installé et il serait quasi impossible d’y remédier. Au contraire dans certains pays le travaille forcé et exténuant continu d’être appliqué et permet un contrôle facile et contraignant comme en Corée du Nord où les quelque 25 millions de Coréens restent asservis par le pouvoir grâce à une propagande rondement menée et un travail obligatoire tel que l’on a pu l’observer lors des grands règnes communistes. Pour conclure une activité permanente est donc parfois essentielle pour un contrôle quasi sans failles d’une société mais cela reviendrait à réduire les libertés mais il existe des solutions intermédiaires comme c’est le cas en France ou dans d'autres pays occidentaux du monde.

Pour conclure, nous pouvons dire qu’en fonction de la société et du régime dans lequel a grandi l’individu celui-ci aura tendance ou non à pouvoir résister à un travail n’ayant pour but que la paix sociale. Il serait par exemple quasi impossible pour un Européen de travailler seulement dans ce but tellement nous sommes conditionnés pour choisir nos branches d’études pour au final aimé notre métier mais dans certains pays totalitaires les individus ayant étés conditionnés d’une façon si asservie qu’ils leur paraîtraient impensables de travailler dans un secteur choisi. Nous pouvons donc dire que bien que les idées de Friedrich Nietzsche datant de la fin du 19ème siècle soient quelque peu révolues pour nos sociétés actuelles, elles ne restent pas moins d’actualité pour certains peuples et l’étude de ce texte permet à tout individu de saisir un peu plus le sens du mot travail pourtant si banal pour nous.

Je finirais en citant ce qui est celons-moi la phrase essentielle de ce texte : « et l’on adore aujourd’hui la sécurité comme la divinité suprême… »

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