Philosophie Travail sur le rationalisme et l’existentialisme
Par Matt • 21 Septembre 2017 • 838 Mots (4 Pages) • 953 Vues
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XX ° siècle, avec son existentialisme athée, Sartre soutient que «l’existence précède l’essence». L’homme existe d’abord et se définit ensuite, car à l’origine il n’est rien. Dieu n’existant pas, «l’homme est condamné à la liberté », car ses choix ne dépendent d’aucune nature préexistante. Créateur de ses valeurs, il demeure pleinement autonome dans la détermination du bien et du mal. Dieu est une hypothèse inutile, car même s’il existait, l’homme conserverait sa liberté de choix, une liberté empreinte de responsabilités, car ce n’est pas parce que Dieu n’existe pas que tout est permis. Pour Sartre, c’est à l’extérieur des structures existantes que l’homme doit devenir «maître et possesseur » de son projet de vie.
Les doctrines de Descartes, Kierkegaard et Sartre tout en étant différentes, se présentent comme une évolution de l’humanisme dans le temps. Leurs approches ont comme ressemblance de placer l’homme au centre de leurs doctrines en valorisant son autonomie et s’éloignant progressivement de la religion. Avec Descartes l’autonomie se gagne par rapport à la tradition et la tutelle de la religion, avec Kierkegaard l’homme s’approprie son autonomie en devenant subjectif, avec Sartre l’autonomie devient liberté et l’homme «maître et possesseur» d’un projet de vie où Dieu est accessoire.
La différence repose sur la croyance ou non à l’existence de Dieu, ce qui implique de se situer soit à l’intérieur ou à l’extérieur des structures existantes. Descartes étant croyant démontre que l’essence précède l’existence alors que Sartre, qui est athée, démontre que l’existence précède l’essence.
En conclusion, je crois effectivement que la foi peut impliquer une démission de la raison. De là le besoin pour les philosophes croyants de créer des domaines, des stades parallèles qui permettent de développer des théories cohérentes. Mais puisque la raison ne peut tout expliquer, il y a encore place pour la foi dans la mesure où elle est mise au service de l’homme. La primauté doit être donnée à la raison pour parvenir à la vérité tout en laissant la foi meubler un vide qui autrement nous menacerait de désenchantement.
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