Commentaire philosophie Alain
Par Junecooper • 6 Juillet 2018 • 1 060 Mots (5 Pages) • 505 Vues
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Alain établit alors une relation entre la connaissance de soi et celle des choses. Tout d'abord, comme nous avons pu le voir, il critique la superstition. L'exemple de la "superstition ridicule" prononcé par Alain est significatif, cette tendance irrationnelle à croire en une réalité naturel qui pourrait être renvoyée à une réalité surnaturelle, comme par exemple le nombre 13 ou un chat noir qui porteraient malheur, ne peut-être recevable dans la lignée du philosophe. Il refuserait ainsi de s'en laisser distraire et de se soumettre à de telles croyances, et procèderait à un examen rationnel pour découvrir ces destinées "surnaturelles" qui rendrait une partie de l'homme "esclave". Ces superstitions sont-elles les critères et les manifestations d'un monde surnaturel ou plutôt d'une imagination née des hommes pour créer une réalité objective ? Ainsi, "la connaissance des choses ou des passions" est nécessaire au philosophe pour faire la part des choses et lui permet une introspection sur lui-même et les choses pour vaincre ou non des superstitions définies comme bonnes ou mauvaises.
Il décrit alors une esquisse, un premier tracé de la connaissance philosophique. Celle-ci vise à une doctrine, donc sur un fondement, éthique, morale et fondée sur "le jugement de chacun", "sans autre secours que les conseiles des sages" c'est-à-dire grâce à des textes philosophiquescomme celui-ci. Toute conscience est aussi morale et la connaissance philosophique nous dirige vers la sagesse et les sages, vers une morale et une éthique sociale.
Mais cela n'implique pas que le philosophe "sache beaucoup", faisant référence à Socrate qui disait "je sais que je ne sais rien". Le philosophe fait alors naître un problème et son opinion joue un rôle phare même si la démarche philosophique n'aboutit pas toujours. De plus, le "recensement", soit les bases que nous avons et sur lesquelles on peut s'appuyer ou alors de ce que nous ignorons, peut-être un "moyen de sagesse" c'est-à-dire un moyen réfléchit pour avancer. Cela contient que le philosophe sache ce sur quoi il porte un jugement et pourquoi. Et, toute la force du philososphe est d'avoir une opinion et une démarche finie sur ce qui est ou ce qu'il ne l'ai pas, "contre la mort", "contre la maladie, un rêve, une déception". L'idée de la philosophie est commune et familière à chacun et est essentielle.
Alain s'appuie sur l'idée de Socrate du "connais-toi toi-même", philosopher consiste nous l'avons vu à s'interroger sur soi-même et sur le monde. Pour Socrate, cette idée est une introspection, une démarche intèrieure pour se rendre compte de sa conscience, son contenu, ses connaissances, ses sentiments, ses désirs pour mieux les juger et pouvoir se comporter en tant que sage.
L'essentiel de la philosophie se tient là et qui l'a compris peut se rendre compte de sa démarche; philosopher c'est penser sa vie et vivre sa pensée. La philososphie s'installe dans tous les instants et différemment selon les individus et leurs personnalités, cependant c'est un rude programme à mettre en place tant dans sa complexité que dans sa finalité. Le temps étant l'un des principaux obstacles de l'Homme...
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