Philosophie: le travail et la technique
Par Junecooper • 20 Août 2018 • 2 970 Mots (12 Pages) • 775 Vues
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alors que les esclaves travaillaient pour les hommes libres.
Mais l’évolution du travail qui égal la division du travail et transformation technologique (homme libre et esclave). Il n’en demeure pas moins vrai qu’à l’origine le travail est resté comme activité de transformation de la nature qui à pour conséquence la satisfaction des besoins vitales.
B. Le travail aussi transformation humaine
Comme montre Hegel dans la ‘’dialectique du maitre et de l’esclave’’ , cette dialectique nous enseigne d’abord que le travail est ce qui sépare le maître de l’esclave. Après la lutte à mort, l’infériorité de l’esclave se concrétise par le travail et la supériorité du maître par une vie de loisirs et de jouissance. Le travail est ici exploitation de l’homme par l’homme puisque l’esclave travail pour le maître de façon plus général nous travaillons les uns pour les autres. Le travail à donc une nature social il est un des aiment de la société d’autant plus qu’il est divisé et spécialisé dans le monde de production industrielle. La dialectique du maître et de l’esclave montre surtout que le travail n’est pas seulement asservissement mais qu’il est surtout libérateur. Il opère en effet une triple libération, de la nature, de la nature humaine, de la tutelle du maître. Le travail libère donc l’homme de l’asservissement de la nature.
Le sauvage oisif dépend our ça survie du bon vouloir et des ‘’caprices de la nature’’, et cas de grande sécheresse ou d’ouragan il sourit la famine. Le travail agricole met fin à cette situation parce qu’il anticipe, prévoit, organise dans le temps les productions, en couvrant les périodes de disette (il n’y a rien) par des périodes d’abondances. Avec le travail l’homme cesse d’être tributaire de la nature désormais c’est lui qui comande à la nature et lui impose ses volontés par la maîtrise des techniques.
Le travail libère l’homme de sa nature. En effet l’esclave en transformant la nature s’extérioriser en elle et devient autre. Ce devenir autre et la médiation nécéssaire pour passé à un stade supérieure au stade de l’humanité. L’esclave était inférieur au maître, par son travail il développe des qualités spécifiquement humaine, devient maître de la nature et acquiert une nouvelle forme d’humanité. C’est pourquoi en travaillant l’esclave transforme non seulement la nature extérieur mais sa propre nature. Il s’élève au dessus de l’animalité pour devenir humain.
Il prouve donc que la véritable existence de l’homme est l’existence historique, car il montre que l’homme n’a pas de nature donnée une fois pour toute, fixe et immuable mais qu’il est avant tout devenir.
Enfin le travail libère l’homme de la tutelle du maître car par son travail l’esclave ne dépend pas pour sa survie du maître alors que le maître pour sa survie dépend de son esclave. C’est donc parce qu’il travail que l’esclave s’affranchi de la nature tout d’abord qu’il contrôle désormais, de sa propre nature (d’animal il est devenu humain et sa sujétion à l’égard du maître ) .
Ainsi donc le travail est une activité de transformation reciproque de l’home et de la nature, activité libératrice qui humanise et socialise l’homme.
Comment Karl Marx peut il à la fois soutenir cette analyse positive du travail et en même temps parler de l’aliénation du travailleur dans le mode de production industrielle?
III. LA TRANSFORMATION DU TRAVAIL EST LIÉE A CELLE DES TECHNIQUES
OUTIL, MACHINE, ROBOT
La transformation des techniques à bouleversé le travail humain. On est passé d’un travail exécuté avec des outils, avec un travail fait avec des outils à un travail fait avec des machines, robotisé. Ce qui resort de cette profonde transformation, c’est que le travail semble échappé de plus en plus à l’homme. Pour le comprendre commençons par comparés ces diverses techniques:
Le paradoxe de cette aventure, c’est que l’homme en inventant des machines et des robots ne cherchait qu’a supprimé sa fatigue et sa peine, il a si bien arrivé qu’il à même supprimé le travail
Mais revenant sur les conséquences du machinisme et de la robotisation.
B. Machinisme et aliénation du travailleur
Le confondant pas tout d’abord mécanisation et machinisme. L’homme utilise en effet des machines depuis l’antiquité qui se caractérise par des mécanisme ingénieux et l’utilisation de l’énergie naturel (vent, eau, feu). Le machinisme quand à lui date de la première révolution industrielle XIX, il se caractérise par une production massive dans l’univers de la production des machines alimentées par des énergies industrielle et ce machinisme précipité le passage d’un mode de production artisanale à un mode de production industrielle. Moins de soulagé le labeur des ouvrier, cette introduction de machiné a engendré une nouvelle forme d’exploitation et d’asservissement. C’est Karl Marx qui à bien analyser ce phénomène.
Alors que dans l’atelier l’ouvrier dominait son outil, dans l’usine il devient un simple prolongement de la machine obligé en particulier de se plier au rythme de la nature. D’où la formule de Marx « Dans l’atelier l’ouvrier se sert (maître) de son équipe, dans l’usine il sert (soumis) de la machine » Labilité qui était encore requise dans l’atelier disparaît, les travailleurs deviennent interchangeable, le temps d’apprentissage diminue, la force du travail se dévalorise car désormais c’est la machine qui sait faire. Les machines rendent possible l’emploi d’un personnel nom qualifié et vite formé. Au XIX siècle on a ainsi exploité le travail de l’enfant sous payer, au XX siècle on a pratiqué la délocalisation des entreprises. Donc la machine plus rentable fait concurrence au travailleur en diminuant un certain nombre, et les ouvriers se font concurrence entre eux.
Le machinisme introduit en outre de nouvelle forme de division du travail. On connaissait déjà les divisions sexuelle, géographique, sociale, du travail, le machinisme introduit la division technique du travail et la division entre le travail manuel et intellectuel.
La division technique du travai est une conséquence de la spécialisation du machinisme. L’ouvrier posté à une machine spécialisé devient lui même socialisé,
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