Lecture analytique - Le Coche et la Mouche, Jean de La Fontaine
Par Junecooper • 28 Avril 2018 • 1 606 Mots (7 Pages) • 1 472 Vues
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b) Des personnages disproportionnés
Coche= Objet grand et utile «(pr transporter des personnes) v9 « Machine »= Objet imposant et lourd
// M= Insecte petit et qui ne sert à rien, seule face à v3 « Six forts chevaux » → ridicule de situat° Bruyante v7 « bourdonnement », petite et énervante → Comique : Fait clairemt penser à un insecte que l'on a envie d'écraser, car il est juste nuisible.
M: Vivacité inutile. Sans cesse en déplacemt v5 « survient » v8 « Pique », v10 « s'assied », v14 « Va, vient, fait l'empressée », mais ne sert à rien. Hyperactivité.
// Coche, ascension lente « chemine » v11, v19 « aide aux chevaux à se tirer d'affaire » → sont dc ds une situat° difficile,
Mais finalemt v25 « Après bien du travail, le Coche arrive en haut » Coche réussit à monter malgré sa lenteur , et M s'en attribue tt le mérite « J'ai tant fait »v27
Registre comique → LF vise à faire rire le lecteur en mettant en scène 1 perso ridicule → la mouche
c) La Mouche tournée en ridicule par LF
Comparais° à un soldat = exagérat° v14-15 «il semble que ce soit/ un sergent de bataille »
LF se moque de M : CL guerre « char »v11 ; « sergent de bataille »v15 ; « gens » « victoire »v16 → inapproprié, disproportionné par rapport à la situat° : Tourne M en ridicule ,
« Dame Mouche » v23 : Nom surfait et trop cérémonieux
« Chansons »v22 // « Chanter »v23 : M critique 1 femme qui chante, LF réutilise le verbe pour souligner la réelle inutilité de M
« Sottises »v24 : Bêtises, terme péjoratif → inutilité
Disproport° entre les deux persos : M paraît ridicule face au Coche.
Transition : La Fontaine a donc tout mit en œuvre pour créer un comique de situation tout en critiquant un comportement social, répondant donc totalement à son principe d'instruire en distrayant.
III – La critique d'un comportement social
a) Le personnage et la personnalité de la Mouche
M personnificat° personne intrusive et totalement inutile.
M= Petite, bruyante, énervante et qui ne sert à rien = Personne intrusive
Pensées de M fausses comparé à la réalité de la situat° v8 « Pense à tt moment/ Qu'elle fait aller la machine »
Plusieurs traits de personnalité : Intruse v6 « survient » → n'a rien à faire ds l'histoire à la base
Vaniteuse, orgueilleuse et vantarde v27 «J'ai tant fait que nos gens sont enfin ds la plaine »
Hyperactive v14 « Va, vient, fait l'empressée »
Critiqueuse v18 «Se plaint qu'elle agit seule »
Inutile v24 « fait 100 sottises pareilles »
Tt ces défauts mit en avant par registre satirique → LF dénonce un défaut de l'homme en se moquant
b) Une critique instructive et amusante
Critique d'1 comportemt qui peut toucher ttes les classes sociales. Apologue
Morale explicite : v29 « Ainsi certaines gens faisant les empressés, » → essayent de se faire bien voir, en se pressant, sans prendre le temps de comprendre la situat°, et finissent par fatiguer par des comportements hors de propos.
v30 « S'introduisent ds les affaires » Ils veulent être mêlés à tout, même de ce qui ne les regarde pas
v31 « Ils font partout les nécessaires » cad se croient indispensables m^ si ce n'est absolument pas le cas → vanité
Finissent par devenir insupportables, déplaisants ou fatigants.
Personnes importunes
V32 « Et, partout importuns, devraient être chassés » → LF exprime son avis, montre que ce comportement l'insupporte. Invite le lecteur à réfléchir à ce genre de personnes, à réveiller un avis de conscience. Montre un conseil pour réagir contre ceux qui ont le même comportement que M.
Jean de la Fontaine a donc encore une fois utilisé un animal afin de personnifier un type humain. Ici, il nous fait la satire des personnes importunes, personnifiées par la Mouche. Insupportable et gênante, elle se complaît à se croire indispensable et se mêle d'une affaire qui ne la regarde pas. Sa vanité et ses différents défauts sont mis en avant par un comique de situation bien présent. La vivacité du récit est une particularité de La Fontaine, qui a renouvelé le genre en le rendant beaucoup plus dynamique. Ainsi, il invite le lecteur à se révolter contre ce genre de comportements, qui, dans la société de son époque, pouvait être présent dans toutes les classes sociales. Cette fable n'est pas la seule à critiquer un défaut humain. En effet, dans « La Laitière et le Pot au Lait », le fabuliste nous invite également à découvrir la critique d'une autre faiblesse humaine, celle de l'imagination.
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