Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

La Commune de Paris en Images.

Par   •  7 Mars 2018  •  2 811 Mots (12 Pages)  •  610 Vues

Page 1 sur 12

...

B) Le 18 mars 1871 : Le soulèvement et la victoire du peuple.

Cet estampe met en évidence une réelle union de la population parisienne avec les forces armées en ce jour où a commencé cette insurrection.

Pour résumer , le colonel Rossel écrivit : « on a pu croire à la Commune : c'est le premier jour de son existence. On ne demandait qu'à la croire capable, honnête, intrépide, qu'à la suivre et à lui obéir. Cela a duré un jour. »

Née des maladresses de Thiers qui agit depuis Versailles, ce mouvement se produit suite à la décision de retirer les 227 canons à la Garde Nationale, qui sont financés par les parisiens pour la défense de la capitale.Il se trouve sur les buttes de Montmartre et de Belleville. Cette décision avait été prise par crainte d'un soulèvement du peuple.

Ce ralliement des soldats se produit au cours de l'action car ils étaient pas moins de 4 000 envoyés avec l'ordre de retirer les canons. Mais au final les soldats se débandent ou vont se rallier au peuple parisien.

Le But va être alors de devenir maître de la ville. La violence va éclater et se diriger vers les généraux. Il est question du Général Lecomte qui est au commandement d'une des brigades et le général Clément-Thomas qui va lui aussi être arrêté par les émeutiers. On lui reproche d'avoir participer à la répression de juin 1848.

Les deux hommes vont être alors exécutés à 17h par la foule. Adolphe Thiers va renoncer à réprimer les nombreuses émeutes qui vont alors éclater dans d'autres quartiers de Paris. C'est ce que met donc en évidence cette illustration : la victoire du peuple et du soldats. En effet la seule chose que va ordonner Thiers, c'est d'évacuer pour l'armée et les corps constitués la capitale et cela commence avant même l'exécution des deux généraux et elle sera achevée le soir même.

C) Les ennemis de la Commune : les monarchistes

Pour cela j'ai utilisé la caricature très connue d'Orsonval, peut être maladroitement, mais elle est surtout connue pour la mise en évidence de l'Hydre de la monarchie.C'est à dire les monarchistes . Cette hydre est ici composée de Napoléon III, Henri V qui est le Comte de Chambord, du Comte de Paris et de leur généraux. On retrouve donc leur faisant face la Marianne symbolisant le peuple parisien, toujours munie de son drapeau rouge et tenant à sa main, prête à faire face au monstre une épée déjà ensanglantée.

On parlait en amont de divergence, ici celle ci sont effacées. C'est un même montre pour les défenseurs de la République mais il est intéressant de rappeler les événements passés ce qui pourra mettre donc de transition par la suite à ma troisième partie.

Le scrutin du 8 février 1871 des élections législatives, est organisée à la demande de Bismarck dans le but de négocier avec un gouvernement reconnu va aggraver le divorce entre Paris et le reste du pays car si la majorité des départements sont favorables aux monarchistes, Paris sont en tête Louis Blanc, Victor Hugo, Garibaldi et encore Gambetta, loin devant Thiers.

A la fin du second empire, il y a donc un parti républicain mais avec un ensemble très disparate que cela soit d'hommes, de groupes, de journaux...

- « centre gauche orléaniste » : libéralisme socialement conservateur qui collaborent avec Thiers après 8 février 1871.

- radicaux : se sont proclamés « irréconciliables » face au régime bonapartiste et se sont reconnus dans le programme accepté par Gambetta à Belleville en 1869 : programme politique, résolument démocratique et laïque mais peu explicite quant aux réformes sociales.

L'assemblée élue compte 400 sièges, les républicains 200 et les bonapartistes 30.

De l'autre côté, malgré les tensions entre légitimistes, branche année des Bourbons avec le Comte de Chambord, héritier de Louis XVI et les orléanistes, branche cadette avec le Comte d'Orléans.Ils sont représentés tout deux comme un seul et ennemi commun. Le Pacte de Bordeaux du 10 mars 1871 n'arrange donc rien par la suite.

- L'agonie de la Commune et sa mort

A) Le gouvernement provisoire et son conseil général de la Commune de Paris

A la tête de cette commune va se mettre en place un Comité Central qui va organiser des élections de 26 mars 1871 qui fait naître un Conseil de la Commune avec une assemblée de 80 membres. Ces gens vont développer un programme communard : programme de tradition républicaine poussé à l’extrême. La Commune va multiplier les décisions qui sont pour Versailles une provocation.

Les insurgés de Paris vont élire un gouvernement provisoire et le conseil général de la commune de Paris établis par les républicains les plus ardents.

Cela va donc être sous la forme républicaine socialiste et laïque qu'on peut retrouver déjà dans la première image comme ce soleil. Leur emblème devient alors le drapeau rouge qu'on retrouve dans pratiquement toute les images. C'est le symbole de la révolution socialiste, où le sang versé des personnes en lutte est évoqué où il s'oppose au drapeau bleu blanc rouge qui représente la répression bourgeoise.Le calendrier révolutionnaire est rétablie. Les logements vides sont réquisitionnés et suspend le paiement des loyers. Elle vote la séparation de l'Eglise et de l'etat, l'abolition de la conscription et de l'armée au profit de la milice populaire. Ils vont également se prononcer en faveur d'un enseignement laïc, gratuit et obligatoire. Ils vont encourager les coopératives ouvrières comme on peut retrouver dans le manifeste de la Commune d'avril 1871.

La liberté du peuple va être garantie et même la liberté d'expression. Le peuple parisien participe à l'effervescence. La colonne même de Vendôme va être abattue comme symbole du militarisme. L'autonomie même de toutes les communes est proclamée. Néanmoins pour beaucoup cela reste plus au stade de déclarations que d'applications concrètes à cause notamment des divisions en plusieurs courants au sein du mouvement. De plus, leur objectif premier est la défense contre les Versaillais.

B) Une répression : la semaine sanglante

C'est un réel mouvement de force

...

Télécharger :   txt (17.5 Kb)   pdf (63.8 Kb)   docx (20.8 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club