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comme le plus grand risque d’une entreprise est passé de 26% à 40% (Cimelière, 2013).

2.1.1 Volet entreprises

Le web 2.0 permet la constitution de la communauté de taille importante autour d’un sujet de préoccupation spécifique (valeurs, critères éthique, méthodes de travail, etc).

Bien avant l’arrivée du web 2.0 les entreprises devaient aussi faire face à des crises. Par contre, leur origine provenait généralement d’incidents ou d’accidents. Aujourd’hui, les crises peuvent être déclenchées par des événements beaucoup plus subtils et subjectifs, par exemple, des événements liés à la politique environnementale ou même liés à la gestion de fournisseurs. Un autre des principaux dangers est la propagation rapide et efficace de l’information qui contraint les entreprises à toujours être à l’affût d’une possible crise.

Sous un autre point de vue, le web 2.0 n’est pas qu’un risque pour les entreprises. Les moyens de communication sur Internet constituent une approche importante pour celles-ci. Donc, ces derniers n’apportent pas nécessairement avec eux des nouveaux risques d’opinion, «mais permettent à [ces] risques, [qu’ils soient bons ou mauvais], de se configurer de manière très fluides et nouvelles, qui paraissent parfois difficiles à saisir» (Jean-Pierre Beaudoin, ANNÉE). Le web peut même faciliter la communication avec la clientèle en plus de faciliter l’analyse de l’opinion des consommateurs.

2.1.2 Volet individu

Une fois qu’on se retrouve sur les réseaux sociaux, les moindres faits et gestes peuvent être vu par des millions de personnes en à peine quelques heures, ce qui peut être un couteau à deux tranchants (Références). C’est ainsi qu’on peut devenir le héros du jour en partageant un vidéo qui nous montre en train de poser un geste des plus nobles ce qui peut faire en sorte de motiver des gens à poser des gestes du même genre et ainsi commencer une chaîne de bonnes actions ce qui est relativement très bien et positif.

Par contre, le lendemain matin, une vidéo pris à notre insu lors d’une soirée bien arrosée peut être publiée nous montrant en train de nous ridiculiser. Ce qui aura pour conséquence la perte de toute crédibilité. Malheureusement, c’est de cette fameuse vidéo que les gens se souviendront. En l’espace d’un instant il est donc possible de passer de héro à zéro.

Il y a environ une vingtaine d’année ce phénomène était seulement possible grâce en autres aux journalistes ou encore aux paparazzis, étant les seules à avoir souvent des caméras sur eux et à chercher le cliché qui les rendraient riche. Alors dans ces années si on se retrouvait à être monsieur madame tout le monde qui passait une soirée entre amis dans le sous-sol de son voisin, les chances étaient plutôt minces de se faire prendre en photo ou en vidéo sans s’en rendre compte. Aujourd’hui, tout le monde possède un téléphone cellulaire qui peut prendre des vidéos ce qui fait en sorte d’avoir des dizaines de paparazzis qui nous entourent à chaque jour.