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Montesquieu et séparation des pouvoirs

Par   •  10 Septembre 2018  •  939 Mots (4 Pages)  •  471 Vues

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Après avoir vu les différentes raisons qui ont poussé Montesquieu a imaginé cette théorie, nous allons maintenant analyser en profondeur les idées principales.

b)De l’esprit des lois, 1748

1) Séparation et équilibre des pouvoirs

D’après sa célèbre phrase « tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; jusqu’à ce qu’il trouve des limites » montre bien la nécessité d’une répartition des différents pouvoirs. Il faut que « par la disposition des choses, pouvoir arrête le pouvoir », tant qu’il n’y a pas de limites, les hommes sont libres et tentés de faire ce qu’ils veulent, et au souverain, de contraindre, d’asservir ses sujets. Ce concept permet la garantie de la liberté, et évite la mise en place de la tyrannie. Le pouvoir exécutif permet l’exécution des lois, le législatif permet d’édicter des lois et le pouvoir judiciaire rend compte de la bonne application de la loi et sanctionne quiconque les enfreint. Par exemple, Montesquieu nous dit que si il n’y avait pas de lois fixes, claires, connues de tous, il y aurait de la part des juges un arbitrage quelconque. « S’ils étaient une opinion particulière du juge, on vivrait dans la société, sans savoir précisément les engagements que l’on contracte ». A partir de là, on peut parler d’un équilibre des pouvoirs afin de ne pas concentrer les pouvoirs et de ne pas en privilégier un en particulier.

- La représentativité du peuple

Les sujets doivent être représentés. C’est pourquoi ils choisissent eux-mêmes un représentant par district . De cette manière, ils assurent leur souveraineté et leur liberté car le représentant est sensé, il a une habilité à discuter des problèmes du pays puisqu’ils sont éclairés et ont une instruction. Tandis que, pour Montesquieu, l’un des inconvénient de la démocratie c’est que le peuple est souverain alors qu’il n’est pas apte à prendre des décisions « excepté ceux qui sont dans un tel état de bassesse qui sont réputés n’avoir point de volonté propre.». Ils doivent avoir la faculté de statuer, c’est-à-dire d’ordonner par soi-même, et la faculté d’empêcher, c’est-à-dire le droit de rendre nul une décision. Ainsi ce sont les caractéristiques, les devoirs, les responsabilités d’un représentant du peuple. Il doit également rendre des comptes.

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