Interculturel

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Tout au long de leur voyage, les deux personnages vont faire des rencontres, ce qui nous mène inéluctablement vers la rencontre de l’Autre, la découverte de l’Ailleurs. Ainsi la notion d’interculturelle est présente durant tout leur périple, l’interculturel comme le définit GERHARD Maletzke : « Quand des personnes de cultures différentes se rencontrent, nous qualifions les processus qui sont alors impliqués de ‘communication interculturelle’.Nous utilisons ce terme lorsque les partenaires de cultures différentes sont conscient du fait que l’Autre est différent et qu’ils reconnaissent réciproquement leur altérité.» [2] Rencontre avec d’autre cultures, sociétés, paysages et aussi d’une certaines façon de rencontre avec soi. Cette rencontre avec soi ne se réalise qu’à travers la rencontre de l’Autre qui paraît être un reflet des incertitudes dans les quelles vivent les deux voyageurs.

- L’exil comme prétexte pour oser la quête identitaire

- Ce qu’est l’Ailleurs pour l’exilé

Le voyageur venu du Québec dans le roman de Louis GAUTHIER dresse un portrait très stéréotypé des sociétés qu’il rencontre, des pays qu’il parcourt. Alors que le « Patron » dans Alexis ZORBA, lui, décrit ce qu’il voit sans pour autant émettre un jugement de valeur. Il laisse percevoir ce qu’il ressent au plus profond de son être âme sans pouvoir ce l’expliquer à soi, un sentiment inconnu l’envahi durant tout son périple en Crète.

L’Ailleurs ainsi passe par la connaissance de la spiritualité de cet espace, c’est pour cela que la religion est une sorte de placard dans Alexis ZORBA, elle est un refuge pour tous, les fous, les pervers et les pieux. Le narrateur y décrit des popes fous, d’autres homosexuels. Ainsi l’église catholique reflète la société, amour, argent, abus, et excès en tout genre sont de mises. L’église est le lieu des rejetés qui finissent par eux même rejeter les visiteurs qui ne sont pour les popes que les ombres des paysans qui les ont chassé. C’est de cette façon de KAZANTZAKI installe un rapport particulier entre la société civile et la société religieuse. Ils se détestent, mais les civiles ne peuvent vivre sans la bénédiction des popes et ces derniers ne peuvent vivre sans les offrandes des villageois. Ce qui est met en exergue la quête personnel du voyageur qui est poursuit une spiritualité mystique, une spiritualité Bouddhique.

Dans le roman de Louis GAUTHIER, le narrateur par en quête de Bouddha lui aussi et s’étonne de sa religion maternelle ‘catholique’ qui est née sur une terre semblable à celle-ci.

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