Dossier interculturel sur la Belgique.
Par Raze • 20 Novembre 2017 • 1 620 Mots (7 Pages) • 1 382 Vues
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Je n’ai pas pu vraiment observer ces critères lors de mon stage car je ne travaillais pas au sein d’une organisation classique. Lorsque que l’on compare la Belgique et la France selon le modèle de Hofstede, on peut voir que les résultats sont sensiblement les mêmes.
- Modelé de TROMPENAARS
F. Trompenaars met en avant sept dimensions mettant en avant les différences de cultures entre pays.
- Individualisme ou collectivisme
L'individualisme se définit comme une orientation fondamentale vers soi-même (égocentrisme). Le collectivisme correspond, à l'inverse, à une orientation fondamentale vers la réalisation de buts et objectifs en commun. Les Belges semblent plutôt individualistes.
- Objectivité ou subjectivité
Dans certains pays, il est naturel d'exposer ses états d'âme dans l'entreprise tandis que pour d'autres nationalités une telle attitude sera mal perçue par les acteurs de l'organisation. Les cultures « objectives » privilégient en effet les attitudes neutres, rationnelles, dépassionnées. Elles préfèrent éviter d'exprimer leurs sentiments surtout sur le lieu de travail. Au contraire, les cultures « subjectives » font appel aux attitudes et émotions et n'hésitent pas à exposer leurs sentiments dans le cadre de relations professionnelles. En Belgique la culture est plutôt subjective.
- Universalisme ou particularisme
Les cultures « universalistes » considèrent qu'une décision peut s'appliquer à tout problème quels que soient la situation ou le contexte. Elles sont par conséquent à la recherche de normes ou de règles communes à l'ensemble des composantes de l'organisation. À l'inverse, les cultures « particularistes » accordent une attention soutenue aux contraintes relationnelles et aux circonstances conjoncturelles. Confrontée à un problème donné, la culture particulariste cherche avant tout une solution adaptée à la situation. A l'inverse, les cultures universalistes considèrent qu'une solution qui a permis de résoudre un problème peut toujours être appliquée. La culture Belge semble plutôt Particulariste.
- Culture diffuse ou limitée
On peut distinguer les cultures « limitées » et les cultures « diffuses ». Les individus appartenant à une culture limitée effectueront une séparation entre leur vie privée et leur vie professionnelle. À l'inverse, les représentants de cultures plus diffuses auront tendance à lier la vie privée à la vie professionnelle. La culture Belge est plutôt diffuse.
- Statut attribué ou statut acquis
Dans certaines cultures, le statut social est attribué en fonction de l’âge, de l'origine, de la profession ou du niveau des diplômes. Dans d'autres cultures, on l'acquiert par ses réalisations et actions personnelles. Le statut attribué correspond au premier cas et est conféré par un état de fait. Le statut acquis est quant à lui le résultat d'une action ou d'un travail. Les statuts en Belgique sont acquis, les Belges sont regardant à ce que vous avaient réalisé.
- Volonté ou refus de contrôler la nature
Certaines cultures considèrent qu'elles peuvent influer sur la nature, en la contrôlant. D'autres, plus orientées vers l'extérieur, pensent que l'homme doit accepter les lois de l'environnement et souhaitent vivre en harmonie avec la nature. Ce thème est explicité au niveau des valeurs d'orientation développées.
- Temps séquentiel ou synchrone
F. Trompenaars distingue les cultures séquentielles et les cultures synchones que l'on peut rapprocher de la distinction entre temps monochronique et polychronique, développée par E.T. Hall. Dans les cultures séquentielles, on préfère aborder les taches les unes après les autres, tandis que dans les cultures synchroniques, on gère en parallèle plusieurs taches. Les Belges possèdent une culture synchronique.
Conclusion
Sur le plan culturel la Belgique et la France sont quasiment identique, pour la partie Wallonne. Il y a quelque différence surtout au niveau du langage. Les Belges possèdent quand même un sens du commerce plus important qu’en France et l’argent n’est pas un tabou. Les Belges n’hésitent pas à montrer ou à le faire s’avoir lorsqu’ils gagnent de l’argent, là où les Français en ont presque honte.
Durant ce stage la partie culturelle n’a pas était très enrichissante mais sur le plan professionnelle ce stage m’a énormément apporté. Je pense donc avoir fait le bon choix au niveau de l’entreprise pour réaliser mon stage. Par contre il aurait été plus intéressant de le faire dans un pays possédant une culture différente de celle de la France.
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