Culture de la communication - Cas Bts
Par Matt • 20 Novembre 2018 • 999 Mots (4 Pages) • 699 Vues
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II – Question sur un corpus
II. A Questions sur une Campagne sur 5 points
II. A1 – Question d’analyse
Il s’agit d’une campagne print de type externe et sociale (elle informe et sensibilise les citoyens). L’annonceur de cette campagne est Recylum qui est un éco organisme à but non lucratif. Elle regroupe, une annonce presse et deux affiches : Elles incitent « tout le monde » à recycler par le biais de plusieurs moyens. Pour ce qui est de l’affichage, deux fonctions de Jakobson sont utilisées.
Dans un premier temps la fonction phatique, avec la main de personnage fictif représentant des héros de bande dessinée en gros et au centre qui intrigue, interpelle et attire l’œil du public qui stimule la fonction conative car cela créé chez le public un intérêt, de la sympathie voire de l’amusement car les personnages peuvent évoquer des souvenirs.
De plus, les affiches impliquent le public en s’adressant à lui et à l’impératif : « Vous aussi, déposez-les en supermarché », « Il n’y a aucune raison de ne pas vous y mettre ! » (La forme exclamative de cette dernière phrase renforce cette implication). De plus, la phrase d’accroche « Recycler ses lampes, tout le monde s’y met » est inscrite en grands caractères à hauteur des yeux et en blanc qui tranche sur le fond vert ce qui incite bien sur cette notion de « tout le monde ».
L’image des mains de personnage, appartenant à l’imaginaire collectif, entrain de faire l’action du tri pour le recyclage donne du dynamisme à l’affiche et pousse à l’action. On note également que dans certaines affiches, des personnages normalement opposés, en conflit, se réunissent autour de l’acte de recyclage (Lucky Luke et les Daltons, Obélix et Jules César). Cela cherche à démontrer que tout le monde « méchants comme gentils » se doivent de recycler. Il s’agit d’une cause (la protection de l’environnement) que tout le monde doit défendre.
De plus les zones d’affichages ont été sélectionné de manière stratégique dans un abri bus par exemple, à la vue de tous, et est pointé par les ampoules usagées que tiennent les personnages, un cartouche indiquant un point de collecte pour le tri : « Où ? Supermarché et magasin de bricolage ».
Par ailleurs, la communication vise tout le monde en utilisant des personnages parlant aux petits comme aux grands.
II. A2 – Question de confrontation
Il s’agit pour cette campagne de faire appel à différents groupes d’appartenance au niveau générationnel en utilisant des personnages, des héros de plusieurs époque à fin que chaque tranche d’âge puisse s’identifier à son héros (Lucky Luke parlera au plus « grands », le Marsupilami aux plus « petits » tandis que Astérix et Obélix parleront aux deux par exemple). Chaque personnage est représentatif d’une culture acquise horizontalement lors d’une époque précise, voilà ce pour quoi chaque tranche d’âge, chaque génération s’identifie à « son » affiche.
On peut également dire qu’en impliquant fortement le public la campagne cherche à l’inclure dans un groupe d’appartenance qui sera celui des « éco-responsables ».
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