La nature fait-elle bien les choses?
Par Christopher • 19 Janvier 2018 • 891 Mots (4 Pages) • 885 Vues
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« Cette sphère ,dit Pascal,dont la circonférence est partout et le centre nulle part »c'est aussi cet univers ,cette nature que nous habitons désormais
Imaginons un animalcule une puce par exemple lui aussi a des vaisseaux,des veines, des organes internes et à l'intérieur desquels circule un sang dont les particules sont par myriades ,innombrables .Eh bien, notre planète n'est peut être que l'une d 'elle ,nous circulons peut être dans un coin perdu de cet immense organisme qui cependant n'est qu'un des plus minuscule de cet autre monde habité. Ainsi sommes nous perdus ,dans la congruence de ces mondes gigognes , entre l'infiniment grand et l'infiniment petit
C.Darwin montre l’évolution peut être expliquée par un mécanisme au sein duquel il n'y a guère de place pour penser que les organismes se transforment en vue d'une quelconque fin.Si bien que l'adaptation au milieu n'est pas un but obscurément recherché par les vivants ,mais plutôt l'effet d'un certain nombre de facteurs qui opèrent une sélection naturelle,éliminant ceux qui sont les moins équipés pour affronter une situation donnée
A ce propos ,si la nature n'accompagne en rien nos volontés , il est tout aussi nécessaire de corriger la vue selon laquelle elle contreviendrait aussi intentionnellement à celles ci , de maniere à nous châtier ou à rabattre notre superbe humaine.Parce qu'il n'est pas rare même à l’écart de toute croyance religieuse que notre sentiment de culpabilité aille prendre prétexte ,comme exécutoire de son angoisse à telle ou telle catastrophe naturelle d'un effet soit disant providentiel.La géologie contemporaine nous montre comment la tectonique des plaquettes peut rendre compte des séismes ou comment l'éruption volcanique s'explique par l'activité magmatique du centre de la terre .
Quant aux perturbations qui résultent de l'activité humaine , elles ressemblent beaucoup plus à une forme d'auto-punition que s'imposerait l'humanité qu'a une quelconque justice transcendante
L'idée que la nature s'accorde avec nos propos desseins semble finalement en derrière analyse ressortir d'un présuppose anthropocentrique bien compréhensible:nous n'avons de cesse de nous rassurer au sein d'un univers dont nous ignorons les limites et les raisons d’être
Finalement cette projection a l’avantage de nous rendre comme familier un séjour dans l’inconnue?Spinoza ne disait-il pas de Dieu qu'il n' était , la plupart du temps, qu'un refuge de l'ignorance ?
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