Fiche Synthèse Philosophie : Cours Politique

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Droit naturel

Loi naturelle

Liberté

Contrainte

Puissance : pouvoir non empêché (définition physique de la liberté)

Limitation, prescription

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Loi de nature = guidée par la raison et nous dit qu’il est rationnel de rechercher la paix et de la conserver si on est dans un état de paix.

*Qu’est-ce qui me fait sortir de l’EN? = deuxième loi de nature. Pour garder notre sécurité, le meilleur moyen = un accord entre les individus, un contrat dans lequel chacun s’engage à rester dans la paix, à ne pas prendre plus de liberté que l’autre.

Tr: Il faudrait supposer que la possibilité de sortir de l’EN trouve son origine (mais pas son fondement) dans l’EN. REPERES: origine/fondement: origine = la provenance géographique ou chronologique. L’origine est naturelle. Le fondement est institué, culturel, construit, élaboré. Origine de l’Etat = loi de nature. Mais son véritable fondement = le contrat institué entre les hommes.

Tr: La sortie de la nature et l’entrée dans un véritable corps politique garantirait ainsi la justice. La justice ne serait donc vraiment possible qu’au sein du pouvoir politique.

II. Une soumission volontaire à l’Etat comme condition de la justice civile

- La convention entre les hommes comme point de départ du Droit

Texte 3, XIV, §7: La justice doit être fondée dans une convention car il n’y a pas de justice dans la nature. La convention, le pacte: abandonner son droit naturel, sa puissance d’empêcher qqn de profiter de sa propre puissance à lui. Si je limite mon droit et que tu limites ton droit, on fait un pacte, un accord. Ce pacte nous « oblige ».

Pb: rien ne me garantit que l’autre ne va pas rompre le pacte. C’est pourquoi on a besoin du pouvoir : les engagements vont être garantis par des lois qui vont elles-même reposer sur des sanctions. Déplacement de la crainte qui s’opère -> passage de la crainte de l’autre dans l’état de guerre à la crainte du pouvoir dans l’état civil.

Tr:Les rivalités cessent puisque les volontés particulières sont unies en une volonté générale.

B. L’union des volontés particulières en une volonté générale et commune

Comment faire pour que le peuple accepte les décisions de l’Etat? comment passer d’une multiplicité de volontés individuelles à une volonté commune ? Pour Hobbes, l'unité des volontés réside dans la volonté d’une personne: celle du souverain, il incarne le pouvoir. Il est un acteur, il agit à la place du peuple qui est l’auteur. Peuple = auteur car choisit telle personne pour le représenter. = la théorie de la représentation. Ce n’est pas un modèle démocratique. Ensuite, le souverain à tout le pouvoir et le peuple doit respecter ses décisions. Le souverain institue le peuple en unifiant la volonté des individus en sa propre personne. C’est donc un pacte de soumission avec le souverain. Le pouvoir est ainsi comparé à un “dieu mortel” et à “un grand léviathan”. L’Etat exerce son pouvoir par la crainte => Le pouvoir doit être absolu.

**Limite de cette conception: la possibilité d’une déviance du pouvoir politique de type absolu qui en vient à dominer jusqu’à la vie privée des individus au nom de la sécurité de l’Etat, Ex: Patriot Act et plan Vigipirate en France VS terrorisme. = censé être des lois d’exceptions, or, elles durent TR: N’y a-t-il pas alors un risque de conflit entre d’un côté la sécurité des individus et de l’autre leur liberté? La sécurité doit-elle être recherchée à tout prix ?

C) Parvenir à une société plus juste

Cf John Rawls in Théorie de la justice. Rawls imagine que la politique devrait être une assemblée de personnes libres, réunies pour choisir les principes en se plaçant sous un voile d’ignorance qui permet l’impartialité car ils ne savent pas qui ils seront dans cette vie: donc cela les pousse à choisir une société égalitaire. Les principes choisis sont 1) la liberté pour tous + absence de paternalisme. L’égalité des droits et des libertés ne suffit pas. 2) L’égalité formelle des chances reste trop formelle dans nos sociétés. Donc il faut il faut compenser les inégalités en créant de nouvelles inégalités. Pour Rawls, ce qui compte, ce n’est pas l’égalité à tout prix mais la priorité aux plus défavorisés [Égalitarisme VS Prioritarisme]. Ce que propose Rawls c’est un libéralisme social (1) sur la liberté/ social = (2).

Tr: Mais est-ce que pour mettre en place la justice et notamment la justice sociale (XXe) l’Etat ne perpétue pas sa domination par des formes moins visibles?

III. Le propre du pouvoir est la puissance

A. Le pouvoir doux de la démocratie

Ce qui fait la plus grande puissance de l’Etat = les individus se sont désintéressés de la polis, de la chose politique. Cf constat de Tocqueville, dans De la Démocratie en Amérique. Risque de la démo = atomisation de la société, produisant des individus préoccupés de leur seul bonheur particulier : l’individualisme devient le nouveau nom du despotisme. Les hommes délaissent tout au pouvoir qui est immense et doux. Sécurité sociale, Etat providence comme instruments du pouvoir.

B. L’émergence du biopouvoir

Pouvoir politique s’est étendu à toutes les sphères de la société, pénétration de l’intimité en soignant les gens de l’intérieur plutôt qu’en se contentant de les punir. cf. Foucault. On considère tous les membres comme potentiellement malades, càd infirmes, hétéronomes, incapables de juger par soi-même Politique s’appuie sur science et technique[2] pour montrer que les délinquants sont des déviants, des malades = soigner avant même que le crime soit commis. Ainsi toute la société devient politique, devient une société de contrôle, de coercition de l’individu. Idée qu’exprime Foucault en reprenant l’image du panoptique. Lycée, prison, hôpitaux, asiles, usines = des prisons par l’architecture : lieux destinés à assurer bon fonctionnement société: produire individus sains et inoffensifs.