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L2AES cours politique comparée

Par   •  15 Janvier 2018  •  1 109 Mots (5 Pages)  •  438 Vues

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Aux Etats Unis, les politistes sont invités à diffuser le modèle américain.

Behavioralistes: Ils vont se demander si les différents pays, les différentes cultures sont plus ou moins aptes à accueillir la démocratie. Il y a-t-il des conditions favorables ou non à l’émergence de la démocratie ? Ils vont prendre comme point de comparaison les USA.

- Quatre bonnes raisons de recourir au comparatisme

Selon Badie et hermet :

-Comparer c’est connaître et se connaître : Pour comprendre ce qui se fait ailleurs, on est obligé de questionner ses propres idées reçues. Il y a un impératif de décentrement.

-Comparer c’est comprendre : Essayer de saisir le sens qu’un groupe social donne à une pratique, que nous ne comprenons pas.

-Comparer, c’est relativiser : Lorsqu’on met en relation des pays, on voit que certaines définitions qui nous paraissent évidentes peuvent poser problème.

-Comparer c’est se libérer de l’universel et de l’uniforme: Cette idee peut être illustrée par l’application des politiques d’austérité. En Amérique latine, certains gouvernements veulent réaffirmer le rôle de l’état. Toute trajectoire est le résultat de choix, d’histoire et d’une configuration particulière

Camau de Massardier on essayé de penser les zones de liberté qu’il peut y avoir dans les pays autoritaires et les fores d’autoritarisme qu’il peut y avoir dans les pays démocratiques.

L’objectif de la politique comparée Interroger la pertinence des catégories qu’on utilise au quotidien pour analyser, comme l’état, le libéralisme, l’ethnicité. On le prend comme des objets valent de soi et on finit par ne plus les interrgoger.

- « Bien comparer, mal comparer » (Sarton)

- La classification : un problème politique

Quelles sont les précautions méthodologiques à prendre pour comparer ? On associe souvent des valeurs positives à la démocratie et négatives à l’autoritarisme. On va classer et aussi hiérarchiser. Dans les travaux des behavioralistes, le modèle valorisé était le modèle américain. On voulait comment l’exporter et voir si ce modèle trouvait des equivalent ailleurs. Lorsqu’on compare, on a un point de départ qui va nous permettre de comparer. Il y a problème lorsqu’on dit que la démocratie est le système américain et qu’on va analyser d’autres pays. On est alors dans l’optique que le modèle à atteindre est le notre.

Il faut avoir conscience qu’une comparaison repose sur des enjeux politiques.

- La classification : un défi méthodologique

Pour comparer il faut essayer de ne pas associer un phénomène à une réalité. Dans le cas de la démocratie, il faut en donner une définition abstraite (idéaltype weberien) et ne pas considéré par exemple que démocratie = Etats Unis.

Si on veut travailler sur les partis conservateurs, la droite, le socialisme, il faut déjà définir ce que c’est, et par exemple ne pas se baser sur seulement le Parti Socialiste en France. L’idéaltype ne correspond pas à la réalité mais permet la comparaison, il permet de faire des catégories.

On peut comparer des cas très similaires. On ne peut pas comparer le rôle du président en France et au Niger, il y a trop de choses qui diffèrent. Il faut prendre des phénomènes comparables comme par exemple l’Espagne et le Portugal, qui ont une situation économique et une histoire semblable.

On peut aussi comparer des cas très différents. Theda Skopol va comparer des révolutions dans des pays très différents, pour essayer de comprendre pourquoi un même évènement a lieu.

- Les principaux axes d’analyse

-Approches institutionnelles

-Approches historiques

-Approches économiques

-Approches culturelles

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