Cours liberté philosophie
Par Ninoka • 10 Octobre 2017 • 1 300 Mots (6 Pages) • 762 Vues
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Connaitre c’est un acte de notre volonté qui affirme comme vrai ce que notre entendement conçoit. Pour Descartes l’erreur n’est jamais inévitable, elle est l’effet d’une précipitation de notre volonté qui juge trop vite quelque chose de vrai alors que notre entendement ne le conçoit pas clairement. Nous sommes toujours responsable de nos erreurs donc l’erreur est un signe de la liberté humaine.
Il y a une autre expérience de la liberté chez Descartes et cette expérience de la liberté c’est le doute (cf texte cogito). Le doute manifeste la liberté irréductible de l’esprit, en effet l’esprit peut être asservit par des préjugés/illusions, il reste capable de se questionner et de doute. Ici la liberté est une puissance infinie de résistance ; on peut donc dire que la première certitude que nous donne le doute est celle de l’esprit et de sa liberté. On peut donc dire que l’homme est un être de pensé et que cette pensé est libre.
- L’autonomie de la morale : Kant
Pour Kant on est libre par la loi morale et on peut dire que par le devoir j’expérimente le fait que je peux agir contre mes intérêts (sensibles) → par le devoir je suis indépendant du déterminisme naturel ; je me libère de la pression de mes penchants du déterminisme naturel. La liberté est un dépassement de mon être empirique, c’est le véritable sens de l’autonomie, c’est-à-dire se donner sa propre loi.
- « l’homme est déterminé à être libre » : Sartre
Pour Sartre la liberté se comprend par la définition qu’il donne de la subjectivité. L’homme est voué tout entier à l’inquiétude décider en permanence de son existence. Sartre dit que l’homme peut être tout parce qu’il n’est rien (nous ne sommes pas définis au départ). « L’homme est ce qu’il n’est pas et n’est pas ce qu’il est » Sartre. Exister c’est choisir (seul dans la mort je deviens une essence →Sartre) ; ce qu’il faut comprendre c’est que l’existentialisme de Sartre est une morale d’une extrême dureté car je suis le pur projet de mon être dons je suis entièrement responsable de mes actes, je ne peux m’excuser en accusant le déterminisme. Sartre n’est pas aveugle aux déterminismes psychologique, biologique, historique, sociologique qui pèsent sur moi, mais ces déterminismes n’ont de pouvoir de détermination sur moi que parce que je le veux bien. C’est moi qui décide de mes rapports à ces déterminismes. Choisir c’est souvent rechoisir → on a toujours le choix.
Ce qu’il faut comprendre c’est que la liberté doit se faire nécessairement action au risque de rester seulement une idée. Il faut comprendre que la liberté de la volonté ne doit pas s’opposer à la liberté extérieure.
Epictète commence son manuel par les mots : « il y a ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous ». Un évènement extérieur n’a de pouvoir sur moi que parce que je le veux bien. Pour Epictète l’esclave est libre en acceptant sa non liberté extérieure, il est libre en changeant rien du monde. La liberté doit se déployer dans tous les domaines humains, c’est pourquoi la liberté n’est pas seulement une question personnelle mais c’est aussi une notion politique, sociale et historique
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