Fiche de philosophie sur la Liberté
Par Andrea • 3 Octobre 2018 • 1 810 Mots (8 Pages) • 637 Vues
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La morale d'après Kant (différente de celle d'Epicure)
Kant n'est pas un moraliste il développe une réfléxion sur ce qui fonde chaque morale, attitude morale : dans l'Antiquité il existe des morales développées et des morales intellectuatistes = plus je réfléchis plus je serai moral.
Dans l'Antiquité la morale est déduite de la connaissance.
→ un petit nombre de sages peut accéder à la morale.
Rousseau s'oppose à cela. "Nous pouvons être homme sans être savant."
Kant adhère à l’idée de Rousseau : "la morale est à la porté d'un enfant de dix ans." → tout le monde peut y accéder.
En revanche, Kant est en désaccord avec Rousseau sur un point.
Pour Rousseau : l'Homme est bon originellement : « l'homme étant bon, les hommes sont devenus méchants » (avec la société)
Or Kant pense que l'Homme à un penchant au mal donc la morale ne peut pas être fondée sur le sentiement du bien.
→ Pour Kant il faut développer un certain pessimisme, la morale est à portée de tout le monde, mais les Homme ont un penchant vers le mal. Au délà de toutes les morales, il existerait une réelle morale.
3) la bonne volonté
Qu'est-ce qui est moralement bien ?
- est moral ce qui n'est pas empiriquement bon (sur quoi repose l’expérience) par ex : être intelligent, riche…
- est moral ce qui n'est pas naturellement bon (toutes les vertus que l'a nature m'a donné) = générosité, philantrope…
- est moral ce qui est voulu. Ex : si je suis naturellement misantrope et que je fais un effort pr m'intéresser aux autres, alors c'est moralement bon → ce qui procède d'une bonne volonté.
La bonne volonté désigne une attention de réaliser une action morale et de mettre en oeuvre tous les moyens pour parvenir à ses fins, indépendemment de tout intérêt ou de tout mobile ou penchant sensible.
ex : un paralitique, s'il assiste à la noyade d'une autre personne, s'il met tout en oeuvre pour le sauver et n'y parvient pas, il aura agit moralement.
L'intention ne réside pas dans le pur désir.
La morale ne réside ni dans l'acte, ni dans la réussite, le sujet est moral et pas l'acte lui même.
4) L'action conforme au devoir, différent de l'action accomplie par devoir
*L'action conforme au dévoir = action qui correspond au devoir = un marchand honnête peut l'être pour conserver sa clientèle. Son action n'est pas moral d'après Kant.
Car ce n'est pas une action accomplie par devoir, parce que c'est le devoir, parce que c'est honnête, de manière désinterressée.
Kant dit : « celui qui, comme vous et moi, conserve sa vie par goût de la vie, agit conformément au devoir. Mais seul celui qui conserve sa vie alors qu'il n'a aucun intérêt à le faire, agit par devoir, moralement ».
Le devoir est toujours contraignant. La morale n'est donc pas naturelle. La morale ne peut donc pas reposer sur des sentiments. La morale ne doit dépendre d'aucune circonstance particulière, le devoir prescrit de ne pas mentir. (Un médecin doit dire ou non à un malade qu’il va bientôt mourir)
→ Je ne dois pas conditionner l'obéissance au devoir de circonstances particulières.
5) Les 3 règles de l'action
Comment fait-on pour savoir où est mon devoir ?
- Le devoir doit être universel : pour le voleur = il vole mais il ne veut pas être voler, il reconnaît implicitement que la règle est de ne pas voler. « Agit de telle sorte que tu puisse ériger la massive de ton action en loi universelle ».
- Il faut que la règle de mon action soit universelle.
- Le respect de la personne humaine = Kant = « agit de telle sorte que tu traites la personne humaine en autrui, comme en toi-même, toujours comme une fin, mais jamais comme un moyen».
Exemples : Si je suis au restaurant on traite le serveur comme étant une fin en soi et pas seulement comme un moyen mis à mon service, mais comme ayant une valeur absolue.
Même le pire criminel est jugé mais ne doit pas être un moyen d'appliquer la justice. Il est respecté et considéré comme ayant une liberté, une dignité.
Même le plus grand criminel à la liberté de changer, il est donc respectable.
- règle de l'autonomie ; autonomie = qui se donne à lui même sa loi = agit toujours de telle sorte que la manière de l’action manifeste l'autonomie de la volonté.
Pour qu'il y ait liberté il faut qu'il y ait l'autonomie = capacité de se dégager de toutes inclinations sensibles.
On ne peut se donner sa loi que par le moyen d'une raison et si j'hésite à colomnier un innocent, soit j'ai le pouvoir de résister aux pressions, ou de céder à la pression.
Dans toutes actions, il existe deux possiblités : soit je me donne à moi-même une règle, soit j'obéis à l'intérêt du moment. Seule une règle de la raison peut être universelle → être autonome consiste donc a obéir à une loi de la raison, correspond au fait que je suis capable d'établir des lois universelles, de l'attacher aux intérêts du moment.
La raison sert à créer des règles universelles.
- 2 usages de la raison : la science et un usage moral.
B) La dualité de l'Homme
Si la morale apparaît comme contraignante, c'est parce que l’Homme est double : d'un côté il est soumis à sa sensibilité = il est perméable aux influences qu'il reçoit.
Mais d’un autre
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