Aristote, Ethique à Nicomaque
Par Christopher • 21 Décembre 2017 • 1 248 Mots (5 Pages) • 607 Vues
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Dans un second temps, le chapitre 5 cherche à donner une définition générale du « bien ». Il montre alors que le bien s’identifie toujours à la fin de tous nos actes car c’st pour cette fin qu’on accomplit toujours le reste. Par conséquent, la definition du bien implique donc de trouver la fin générale de toutes nos actions : ce qui sera le bonheur. Il nous dit alors que le bien est de toute évidence quelque chose de parfait et que le bonheur n’est jamais choisi en vue de ces biens, ni d’une manière générale en vue d’autre chose que lui-même. Dans la fin de ce chapitre, le philosophe nous explique que le bonheur s’étant à autrui, qu’il est la chose la plus désirable de toutes, il est quelque que chose de parfait qui se suffit à lui-même, il est la fin de nos actions.
Plus tard, le chapitre 6, il énonce la définition du bonheur comme Souverain Bien et explique que l’homme doit avoir une fonction propre à lui-même pour pouvoir détenir une fin propre aussi. Aristote nous parle de la dimension nécessaire d’une activité et de la pensée comme activité par excellence toujours rationnelle dans une activité de l’âme en accord avec la vertu.
Enfin, le chapitre 8, nous explique que la définition du bonheur servira de fondement à la théorie de morale développée dans cette œuvre. Il explique que cette définition du bonheur comme Souverain Bien correspond aux opinions courantes sur le bonheur.
- « Sur son nom, en tout cas, la plupart des hommes sont pratiquement d’accord : c’est le bonheur, au dire de la foule aussi bien que des gens cultivés ; tous assimilent le fait de bien vivre et de réussir au fait d’être heureux. » (Ethique à Nicomaque)
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- Par la suite, cependant, Aristote réfute plusieurs définitions du bonheur, notamment toutes les positions visant à réduire le bonheur au plaisir, à la richesse, aux honneurs.
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- Le bonheur, pour lui, n’est jamais désirable en vue d’autre chose.
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- Il est toujours une activité menée conformément à la raison et en accord avec la vertu.
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- Aristote insiste à plusieurs reprises sur l’importance de la sagesse ou de la prudence, qui est pour lui « une disposition accompagnée de règle vraie, capable d’agir dans la sphère de ce qui est bien ou mal pour les êtres humains ».
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- La sagesse n’est jamais un repli solitaire.
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- Pour Aristote, l’homme noue avec ses semblables des liens d’utilité (par exemple, dans la sphère économique), ainsi que des liens fondés sur l’altruisme.
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- La vie est une forme d’accomplissement d’une relation juste à l’autre et ce qui permet de dire qu'une action est juste ou non, c'est la finalité qu'elle poursuit.
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