Analyse de texte aristote
Par Andrea • 3 Octobre 2017 • 1 118 Mots (5 Pages) • 848 Vues
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à un sujet. Voilà ce qu’entend Aristote quand il affirme que « le savoir est le fait de connaître par le moyen de la démonstration ». La démonstration comme son nom l’indique permet de démontrer quelque chose à l’aide d’argument véridique pour déboucher sur une conclusion répondant au sujet posé. Cependant pour que notre démonstration soit vraie et donc véridique, il
faut que les prémisses, c’est à dire les propositions, soient vraies. C’est pourquoi comme le dit Aristote à la ligne 12, «il est nécessaire que la science démonstrative parte de prémisses qui soient vraies » puisque si nos prémisses sont fausses, le raisonnement sera faux et donc notre démonstration aussi et donc notre conclusion ne sera pas bonne. C’est pourquoi, il est important que les prémisses soient vraies, elles sont essentielles au bon déroulement de la démonstration. Cependant pour Aristote, un syllogisme peut exister sous différentes manières, il peut exister sans respecter ces différentes conditions. Cependant celui-ci ne sera pas un syllogisme scientifique puisqu’il ne sera pas une démonstration car celui-ci « ne sera pas productif de science ». Il est donc très important de respecter le fait que les prémisses doivent être vraies si non cela fausserait totalement la démonstration et ce qui s’en suit comme nous le montre Aristote à la ligne 19 avec l’exemple de la commensurabilité de la diagonale. De fausses prémisses donneront une fausse conclusion. En plus que les prémisses doivent être vraies, elles doivent aussi être indémontrables. Si les prémisses étaient démontrables, celles-ci ne pourraient être connues que par une démonstration (il n’y a pas en effet d’autre science que la science démonstrative). Or, elles sont connues sans démonstration. Donc elles ne sont pas démontrables. C’est pourquoi il est impératif que les prémisses soient indémontrables sinon il n’y aurait plus rien à démontrer. Voilà pourquoi Aristote mentionne le fait que les prémisses en plus d’être vraies doivent être indémontrables (l-20). Les prémisses en plus d’être vraies, indémontrables, elles doivent aussi contenir la conclusion pour que le raisonnement puisse être concluant. C’est ce que dit Aristote à la ligne 25-26. Notons de plus qu’Aristote nous dit que les prémisses sont à la fois des causes mais aussi une connaissance et qu’elles constituent une préconnaissance, c’est à dire qu’elle doit porter à la fois non seulement sur la signification du terme mais encore sur l’existence de la chose.
Ce texte s’applique donc à démontrer qu’il existe bien un lien entre la connaissance du savoir et de la démonstration. Toutes connaissance scientifiques s’appuient donc sur une démonstration puisque le savoir repose sur la démonstration. Cependant est ce que la logique pourrait-elle constituer toutes connaissances
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