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Aristote les Politiques I,2

Par   •  28 Novembre 2017  •  893 Mots (4 Pages)  •  517 Vues

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» (lg 18). Il est le seul doté de la faculté de s’exprimer et du langage.

• Aristote précise cette pensée en différenciant voix et langage. Différence majeure puisque « certes » la voix permet d’exprimer la douleur « le signe du douloureux » et la joie « l’agréable » mais elle n’est pas exclusive à l’homme puisque les animaux possèdent une voix pour se « signifier mutuellement leur émotions » (lg 21 et 22).

Tandis que le langage au contraire est le propre de l’homme. C’est le seul animal qui le possède. Le langage et la parole permettent à l’homme d’émettre ses jugements, ses opinions et ses pensées. Il permet aux hommes de communiquer et d’exprimer leur « perceptions du bien , du mal, du juste , de l’injuste » (lg25).

• Conscience morale qui permet de distinguer le bien et le mal. Conscience partagée de manière commune

• C’est ce qui permet à l’homme en exprimant ses perceptions grâce au langage, d’avoir une famille et de construire une cité. Selon Aristote tout ce qui est à sa raison d’être. « la nature ne fait rien en vain ».(lg17) .

III- LES CONSEQUENCES DE CETTE APPARTENANCE A LA CITE

A- L’antériorité de la cité

• Aristote pose une vérité générale : la cité est par nature antérieure à une famille et à chacun de nous.

• Il fait un parallèle avec « le tout antérieur à la partie » (lg 29) et un autre avec un corps humain si le corps est détruit il n’y a plus de partie comme la main.

Ces comparaisons ont pour but de montrer que si il n’y a pas de cité, il n’y a pas d’hommes. Pas d’individu sans cité donc la cité est antérieure à l’individu. Pas de pied ni de main si le corps n’est plus. Donc le tout est antérieur à la partie.

B- La négation de l’homme hors de la cité

• Cette comparaison précédente vise à montrer que l’homme qui n’est pas capable d’appartenir à une communauté ou qui n’en a pas besoin n’est alors rien d’autre « qu’une bête ou une dieu » (lg 35).

En effet, ce n’est plus un homme puisque par nature l’homme est fait pour vivre en cité puisque c’est un animal politique. Il devient donc une bête c’est-à-dire une brute ou un malheureux car il n’a plus accès aux liens avec les autres hommes et donc au bonheur. Et celui qui se dispense d’appartenir à la cité car « il se suffit à lui-même » est une dieu car il peut se dispenser du bonheur procuré par la cité et est donc un homme parfait ce qui revient à être un dieu.

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