Stage dans un service de l’Institut Départemental de l’Enfance et de l’Adolescence (IDEA)
Par Christopher • 29 Décembre 2017 • 2 925 Mots (12 Pages) • 792 Vues
...
- La place de l’usager au sein d’un partenariat
Ce travail collectif doit être en adéquation avec l’opération suivante « 1+1=3 » car il apporte une valeur ajoutée à l’usager[4].
Au niveau historique, LOUBAT mentionne que le partenariat se traduit par le passage d’« une culture des murs vers une culture de la personne ».
P. DUMOULIN reprend que « l’intervenant fait ici le pari que construire un collectif porteur et activateur de ressources multiples, permettra aux problématiques individuelles d’être mieux prises en compte, à la fois par l’aide apportée, mais aussi par la capacité de ce collectif à imaginer de nouvelles formes de résolution, au plan préventif, comme curatif ».
Le but du réseau est de faire du lien, de proposer du lien, même si le terme de « lien » peut créer de l’ambiguïté renvoyant au risque de maintenir dans une dépendance les uns par rapport aux autres. Pour éviter cette ambiguïté, il faut proposer de la diversité en se mettant ensemble au travail, dans l’intérêt des familles.
- Création du partenariat
Nous présenterons un travail effectué dans un premier temps sans le partenaire puis par la suite avec le partenaire.
Un travail sans le partenaire
Ces étapes sont extraites de www.tanmia.ma/IMG/pdf/Guide_5_FR.pdf
Etape 1 : Analyse de la situation actuelle
Dans cette étape il faut évaluer, mener un diagnostic global et collecter les informations nécessaires afin d’identifier les problèmes. Cette étape permet de s’arrêter sur les problèmes et les besoins du bénéficiaire, de classer les problèmes et les difficultés rencontrés par ordre de priorité, d’envisager les solutions possibles, de réfléchir sur les ressources locales qui peuvent être mobilisées.
Dans « L’usager sait-il ce qui est bien pour lui ? »[5], l’éducateur est perçu comme un expert d’évaluation : « les professionnels ont été formés à identifier les manques des usagers auxquels il fallait répondre et les déficiences qu’il fallait combler ».
---------------------------------------------------------------
Etape 2 : Identifier les défis à relever et les opportunités à saisir
Cette étape permet de déterminer clairement son positionnement par rapport au contexte de son intervention. Pour cela le service doit dans un premier temps déterminer les défis à relever puis dans un second temps dessiner une carter des partenaires pour voir les possibilités qui peuvent être exploités L’association ne doit pas uniquement se contenter des partenaires déjà existant mais égaiement envisager des partenaires potentiels.
Etape 3 : Hiérarchiser les objectifs du partenariat
Pour ce faire, l’association doit revenir sur les défis et les opportunités identifiés dans la seconde étape, transformer chaque défi en objectif spécifique pour la construction du partenariat.
Etape 4 : Elaborer un plan d’action
Cette étape consiste à décliner chaque objectif spécifique en un ensemble de programmes ou projets à entreprendre. Ces derniers consistent à élaborer le plan d’action de l’association. Il est important que le plan d’action dépasse une année. Ceci permettra d’avoir une vision globale et de bien évaluer son projet de construction de partenariat.
Etape 5 : Choisir les partenaires
Une association devra alors décider avec quels organismes elle travaillera pour atteindre les objectifs. Elle fait également le bilan sur les relations de partenariat existantes afin de décider de leur évolution future.
Etape 6 : Déterminer la manière d’aborder les partenaires
En général, c’est à l’association de prendre l’initiative de contacter les partenaires. En abordant un partenaire, il est important que l’association exprime clairement ce qu’elle attend de lui et ce qu’elle lui apportera. Dans une discussion de partenariat, l’association doit privilégier l’intérêt commun, tout en étant conscient de l’impact de la relation sur son devenir en tant qu’institution.
Etape 7 : Choisir une équipe de prise de contact
Une fois que les partenaires sont choisis, l’association devra désigner une équipe de prise de contact. L’une des clés de la réussite est de choisir une équipe adéquate en fonction de la catégorie du partenaire (profil, nature du sujet, capacité de négociation, etc.)
---------------------------------------------------------------
Le travail effectué avec le partenaire[6] :
Les onze étapes de la création d’un partenariat :
- Une VISION commune de l’avenir.
A ce sujet, Michel CHAUVIERE dans « Le travail social dans l’action publique » précise « que les uns et les autres agissent en partenariat ou en concurrents, le travail social garde une finalité éthique qu’ils partagent tous en même temps qu’il est le produit de leurs interactions. » (p.38)
- Des OBJECTIFS clairs, des réalisations mesurables, éclairant la vision.
- Un RASSEMBLEMENT de participants intéressés, impliqués, représentatifs, compétents et efficaces.
D’ailleurs, dans « Instaurer la relation de service », J.R. LOUBAT précise que la « jonction entre professionnels et association n’est jamais évidente car, même si valeur commune, rôle logique et enjeu sont différents, une association est au service d’une cause et un professionnel dans une logique de fonctionnement technique. (p.28)
- Un ENGAGEMENT à travailler ensemble.
Dans « Instaurer la relation de service » de J.R. LOUBAT, cette perspective, d’être le plus franc possible dans un partenariat, est avancée comme étant essentielle. « Beaucoup de relations difficiles sont liées à une position floue dans le partenariat. Il faut clarifier sa position au sein du partenariat, c’est identifier de façon singulière et rendre possible
...