Inégalité Homme-Femme en politique

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les élections législatives de novembre 1993. Elle et Latifa Bennani Smires (membre du comité exécutif de l’Istiqlal) décrochent deux sièges sur 300 à la Chambre des représentants. Et elles seront par ailleurs réélues en 1997. C’est la société patriarcale et conservatrice dans laquelle nous vivons qui empêche les femmes de prospérer dans le monde politique. Elles sont victimes de discriminations au sein même des partis politique elles ne sont que très peu représenté dans les chambres politiques. Le scrutin du 4 septembre des élections communales et régionales a aboutit à un renforcement de la représentation féminine dans les conseils élus avec 6.673 sièges remportés par les femmes lors des élections des conseils communaux, soit presque le double du nombre de sièges décrochés lors du scrutin de 2009 (3 408 femmes élues ; en 2003, 127 seulement). En début décembre 2015 les femmes se sont retrouvées à occuper seulement 67 sièges sur 395 à la chambre basse soit 17 pour cent. Et seulement 14 sur 120 dans la chambre des conseillers soit 11.7 pour cent. C’est évidemment mieux qu’auparavant mais nous restons loin de la parité. Ces discriminations ont été remarqué par Nabila Mounib la cause est d’après elle dans notre héritage sociaux culturels. Héritage qui n’est pourtant pas dénue de grandes figures féminines influentes, bien que ce ne soit plus possible aujourd’hui, il y’a en effet eu des reines et leader au Maroc. Les femmes tels que Tin Hinan ( Royaume vandale : 439-533) qui fonda son propre royaume et devenant donc la reine de Touaregs et « Lalla aziza seksawiya» ont gouverné en toute légitimité, pourtant l’histoire officielle les a condamné a un assassinat historique. .Il fallu attendre les années 70 pour que la militante « Saïda Menebhi » révèle à la population marocaine l’existence du fait politique féminin .Il faut savoir que si ses femmes ont réussi à entrer sur la scène de l’histoire c’est grâce à leur volonté de résister à un ordre social conçu pour les en écarter, basé sur un modèle patriarcal endogène.

Le Maroc , comme la plupart des pays où l’islam est religion d’Etat, discrimine les femmes au niveau politique.

Cependant le Maroc est l’un des pays arabes où la condition des femmes s’est nettement améliorée ces dernières années.Cette amélioration a été rendue possible grâce à plusieurs associations féministe tels que la ligue démocratique pour les droits de la femme (LDDF) qui a pour présidente Fouzia Assouli qui a pris la tête de cette association après la mort de Fatima Mernissi, leurs but est l’élimination des discriminations à l’égard des femmes et pour ce faire, ces associations n’hésitent pas à se rendre dans les régions les plus reculées du Maroc pour sensibiliser les femmes et les hommes et pour élaborer des dossiers revendicatifs à partir des témoignages des besoins vécus de toutes les femmes du Maroc.

Cependant, cette association n’est pas la seule à oeuvrer en ce sens ; en effet il y a aussi l’Union de l’Action Féminine (UAF) qui est une ONG qui a pour Présidente Fondatrice Latifa Jbarbdi qui est députée à la Chambre des Représentants au Parlement marocain depuis 2007. Cette association à pour objectif d’aider les femmes victimes de violence conjugales car au Maroc chaque année, six millions de femmes sont victimes de maltraitance, soit une femme sur trois qui est touchée dans son intégrité physique et psychologique. Ces maltraitance ont été longuement impunie par faute de législation claire, après plusieurs incidents au Maroc ou des femmes meurent chaque jour des coups de leurs maris ou se donnent la mort pour ne plus subir de violence conjugale, la UAF est aujourd’hui soutenu par le royaume pour lutter et punir toutes ces formes de maltraitance pénalement.

Nous allons nous intéressez plus précisément a la femme dans la sphère politique au Maroc et dans le monde et a ses inégalités par rapport a l’homme.